Le 21 avril 2025, deux maisons d'un lotissement à Villefontaine, où résident des surveillants de prison, ont été ciblées par des cocktails Molotov et des tirs d'armes de type kalachnikov. Ces actes violents soulèvent des inquiétudes croissantes concernant la sécurité des établissements pénitentiaires.
Une 26e personne a été placée en garde à vue mardi matin après avoir été extraite de prison dans le cadre de l'enquête sur ces attaques. Selon une source proche du dossier, ces actions sont revendiquées par un groupe mystérieux nommé « DDPF ».
Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a confirmé cette interpellation, portant le total à 26 personnes. Les opérations, lancées à 6 heures lundi, se sont déroulées dans plusieurs villes, dont Marseille, Lyon et Bordeaux.
Des perquisitions ont également été menées, selon un communiqué du PNAT et de la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisé (Junalco). Les gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96 heures, ce qui permet d'approfondir les investigations.
Le PNAT a recensé une quinzaine de faits entre le 13 et le 21 avril. Toutefois, il n'a pas pu établir de liens "nécessaires" avec d'autres agressions sur des établissements pénitentiaires à ce stade. Cela montre la complexité de l'enquête.
Ce coup de filet intervient alors que l'Assemblée nationale s'apprête à voter une proposition de loi visant à renforcer la lutte contre les narcotrafiquants. Cette initiative pourrait avoir un impact significatif sur la sécurité publique.
Dans un communiqué, le PNAT et la Junalco ont noté que les faits pourraient s'inscrire dans la "très grande criminalité organisée", parmi d'autres pistes comme l'ultragauche et les ingérences étrangères. Cela souligne l'importance de la vigilance dans la lutte contre la criminalité.
Le 13 avril, le tag « DDPF » (Défense des prisonniers français) est apparu pour la première fois près de voitures incendiées à l'École nationale de l’administration pénitentiaire (Enap). Cette inscription marque le début d'une série d'incidents violents.
Des attaques ont eu lieu un peu partout en France, incluant des tirs de mortiers d'artifice et des attaques armées, comme à Toulon. Ces événements préoccupants ont conduit le PNAT à s'impliquer dans l'enquête sur ces actes de violence.
Les récentes attaques à Villefontaine et ailleurs montrent un phénomène inquiétant de violence ciblant les établissements pénitentiaires. L'enquête menée par le PNAT est cruciale pour identifier les responsables et garantir la sécurité des agents pénitentiaires. Les mesures législatives en cours visent à renforcer la lutte contre la criminalité organisée et à protéger les citoyens.