Stellantis, le constructeur des véhicules Jeep et Ram, prévoit une perte nette de 2,3 milliards d'euros (2,68 milliards de dollars) pour le premier semestre de l'année. Cette estimation préliminaire est due aux tarifs américains et à des charges importantes.
L'entreprise s'attend également à des pertes de production liées à la mise en œuvre de son plan de réponse. Ces éléments ont un impact significatif sur ses résultats financiers.
Stellantis anticipe un impact d'environ 300 millions d'euros pour les tarifs nets encourus. De plus, des pertes de production sont à prévoir en raison de l'application de son plan stratégique.
En outre, le constructeur prévoit environ 3,3 milliards d'euros (3,84 milliards de dollars) de charges nettes avant impôts, principalement liées aux coûts d'annulation de programmes et aux amortissements de plateformes.
Il y a deux mois, Stellantis a nommé Antonio Filosa comme nouveau directeur général, remplaçant Carlos Tavares, qui a démissionné sous pression l'année dernière. Cette transition est cruciale pour l'avenir de l'entreprise.
Stellantis, issu de la fusion de PSA Peugeot et de Fiat Chrysler Automobiles en 2021, est désormais le quatrième plus grand constructeur automobile mondial, avec son siège aux Pays-Bas.
Le constructeur a fourni des chiffres financiers préliminaires en l'absence de guidance financière, qu'il a suspendue en avril. Cette situation soulève des questions sur la stabilité de l'entreprise à court terme.
Les défis rencontrés par Stellantis sont exacerbés par la pression des réglementations récentes, notamment l'élimination du taux de pénalité CAFE, qui pénalise les constructeurs si la consommation de carburant de leur flotte dépasse un certain seuil.
En résumé, Stellantis fait face à des défis financiers significatifs en raison des tarifs et des charges liées aux programmes annulés. La direction actuelle devra naviguer prudemment pour assurer la viabilité de l'entreprise dans un marché automobile en évolution rapide.