Les décisions économiques de Donald Trump continuent de façonner les relations commerciales des États-Unis. À partir du 2 avril, des droits de douane de 25 % seront appliqués aux pays achetant du pétrole ou du gaz vénézuélien. Cette mesure vise à exercer une pression économique sur le Venezuela.
Donald Trump a justifié ces droits de douane en qualifiant le gouvernement de Caracas de « très hostile » envers les États-Unis. En parallèle, il a mis fin à la licence de Chevron pour opérer au Venezuela. Ces mesures s'inscrivent dans une stratégie plus large d'imposition de taxes sur les importations.
Les droits de douane doivent entrer en vigueur le même jour que les taxes réciproques annoncées par Trump. Ces taxes visent à égaliser le traitement des produits américains et étrangers sur le marché américain. Trump décrit le 2 avril comme un « jour de la libération ».
Les droits de douane sont devenus la clé de voûte de la politique économique de Trump. Ils sont perçus comme un outil pour réindustrialiser le pays, réduire le déficit commercial, et améliorer l’emploi. Cette approche vise également à renforcer la position des États-Unis sur la scène internationale.
Après avoir utilisé des droits de douane contre la Colombie, Trump a élargi son champ d'action au Canada et au Mexique. Ces mesures ont pour but d'inciter ces pays à lutter contre le trafic de fentanyl, un opioïde qui a causé une grave crise sanitaire.
Concernant la Chine, Trump a imposé des droits de douane supplémentaires de 20 %. Ces taxes viennent s'ajouter à celles déjà en vigueur, renforçant ainsi la pression sur les importations chinoises. De plus, des droits de 25 % sont appliqués sur l'acier et l'aluminium pour protéger l'industrie locale.
Ces mesures pourraient également affecter des pays comme l'Inde et la Chine, déjà dans le viseur du gouvernement américain. Les marchés anticipent que les droits de douane réciproques soient moins importants que prévu, avec des exemptions possibles.
Trump a intensifié ses efforts contre le Venezuela, notamment en expulsant des migrants liés au gang Tren de Aragua. Il a invoqué une loi d'exception pour faciliter ces expulsions, considérant ces migrants comme des « ennemis » des États-Unis. Cette approche vise à renforcer la sécurité nationale.
Le conseiller à la sécurité nationale a classé ce gang comme une « organisation terroriste », soulignant les liens avec le régime de Nicolas Maduro. Ces actions s'inscrivent dans une stratégie plus large pour contrer l'influence du Venezuela.
Les droits de douane de Donald Trump, qui entreront en vigueur le 2 avril, marquent une étape significative dans sa politique commerciale. En ciblant le Venezuela et en appliquant des taxes réciproques, Trump cherche à redéfinir les relations commerciales des États-Unis. Ces mesures auront des implications profondes sur l'économie mondiale.