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«Tués parce qu'ils sont alaouites : la peur parmi les minorités en Syrie après la chute d'Assad»

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La peur parmi les minorités en Syrie après la chute d'Assad

Depuis la chute d'Assad, des meurtres ciblés frappent les minorités en Syrie. Les Alawites, secte du président déchu, sont particulièrement visés. Cependant, le 1er octobre, des Chrétiens ont également été tués, soulignant une escalade de la violence sectaire. Les tensions s'intensifient alors que la sécurité dans le pays reste précaire.

Des attaques meurtrières dans la vallée des Chrétiens

Les victimes, Wissam et Shafiq Mansour, ont été abattues alors qu'elles discutaient tranquillement. Le tireur, un homme masqué sur une moto, a ouvert le feu sans avertissement. Les habitants de la vallée, qui avaient soutenu Assad, se sentent désormais vulnérables et abandonnés par les autorités.

Le père de Wissam, George, a exprimé sa frustration face à l'absence de protection pour les Chrétiens. Il a déclaré : "Les armes ont été prises de nos mains, mais laissées à un village rival." Cette situation a exacerbé les craintes de représailles et de violence sectaire.

Un survivant face à la menace constante

Le seul survivant de l'attaque, blessé, a décidé de quitter le pays. Ayant de grands espoirs en revenant en Syrie, il se sent désormais trahi par les promesses de sécurité et d'avenir. "Mes amis les plus proches sont morts", a-t-il déclaré, exprimant son désespoir face à la montée des groupes extrémistes.

À Homs, les kidnappings et les fusillades sont presque quotidiens. Les Alawites, qui ont déjà souffert pendant la guerre, se demandent s'ils survivront à cette paix fragile.

Une spirale de violence sectaire

Les assassinats ciblés d'Alawites se multiplient, et les familles vivent dans la peur. Adnan, le frère d'un homme tué, a souligné que "ce qui se passe est la semence de l'émigration forcée." Les attaques sont souvent silencieuses, et beaucoup craignent de parler.

Les violences sectaires sont exacerbées par un climat d'impunité. Le gouvernement intérimaire a promis de protéger tous les citoyens, mais la réalité sur le terrain reste inquiétante. Les Alawites, représentant environ 10 % de la population, sont désormais à risque, indépendamment de leur soutien passé au régime.

Des histoires de perte et de chagrin

Dans un quartier mixte de Homs, la chambre d'une adolescente, Ghina, est devenue un sanctuaire après son meurtre. Sa mère, dévastée, raconte que sa fille était "la meilleure des filles". Ghina a été tuée alors qu'elle célébrait ses résultats d'examen, un acte qui a laissé sa famille dans le désespoir.

La peur s'est installée dans la communauté. Les familles alawites commencent à quitter la région, vendant leurs maisons par crainte de représailles. "Nous avons pensé que cela s'améliorerait", dit la mère de Ghina, "mais maintenant, nous avons peur de tout."

Conclusion : Un avenir incertain pour les minorités syriennes

Les récents événements en Syrie soulignent la fragilité de la coexistence entre les différentes sectes. Avec une montée des violences et un sentiment d'abandon, les minorités, en particulier les Alawites et les Chrétiens, vivent dans une peur constante. La question demeure : quel avenir pour ces communautés au sein d'une Syrie en mutation?

Publié le : 10 novembre 2025
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