Les clichés de Sebastião Salgado, allant des pires conflits aux beautés de l’Amazonie, ont fait le tour du monde. Ce photographe franco-brésilien s’est éteint ce vendredi à l’âge de 81 ans. Maître du noir et blanc, il s’était engagé depuis les années 2000 dans la défense de la planète.
Son regard, intense et infiniment bleu, se posait sur vous comme il observait le monde. Il cherchait à comprendre, jauger et parfois s’étonner. Juste après, un sourire bienveillant illuminait son visage, se transformant parfois en un petit rire. « Tu comprends bien ce que je veux dire ? » se rassurait-il avec sa pointe d’accent.
Sebastião Salgado était reconnu comme un grand témoin de la condition humaine et de l’état de la planète. Il avait parcouru le monde en tous sens, dénonçant les dangers qui la menaçaient. De Paris à l’Amazonie, son engagement était sans faille.
Laurent Petitgirard, secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux-arts, a annoncé son décès ce vendredi. Salgado était membre de cette académie depuis 2016. Il était également l’invité d’honneur du festival de Vincennes, qui se déroulait ce week-end.
Le travail de Salgado a laissé une empreinte indélébile dans le domaine de la photographie. Ses œuvres continuent d'inspirer et de sensibiliser le public sur les enjeux environnementaux. Il a su capter des instants de vie avec une sensibilité rare, mettant en lumière les luttes et les beautés de notre planète.
Son héritage va bien au-delà de ses images. Il a éveillé les consciences et a incité de nombreuses personnes à s'engager pour la protection de l'environnement. Sa passion et son dévouement resteront gravés dans les mémoires.
En somme, Sebastião Salgado a été un photographe inoubliable et un défenseur acharné de notre planète. Son regard unique et son engagement profond ont marqué son époque. Sa disparition laisse un vide immense, mais son œuvre continuera d'inspirer les générations futures.