Dans une affaire marquante, Gisèle Pelicot, devenue une icône féministe après le procès des viols de Mazan, a trouvé un accord à l'amiable avec Paris Match. Initialement, elle avait réclamé 30 000 euros de dommages et intérêts ainsi que la publication d'une condamnation en Une du magazine.
Ses avocats ont annoncé cette résolution mardi, soulignant que Paris Match avait publié des photographies de Mme Pelicot sans son consentement. En conséquence, elle avait assigné l'hebdomadaire pour atteinte à la vie privée et au droit à l'image.
Dans son édition du 17 avril, Paris Match a publié sept photos de Gisèle Pelicot en compagnie d'un homme, présenté comme son nouveau compagnon. Ces images ont été prises dans la localité où elle réside actuellement, ce qui a suscité l'indignation de ses avocats.
Ils ont qualifié cette publication d'« atteinte intolérable » à sa vie privée. Ainsi, Gisèle Pelicot a décidé de porter l'affaire devant le tribunal judiciaire de Nanterre, mais un accord amiable a finalement été préféré.
Suite à cet accord, une somme de 40 000 euros sera versée à deux associations qui soutiennent les victimes de violences. Ces associations se concentrent particulièrement sur les femmes et les enfants victimes de violences intrafamiliales.
Les deux organismes bénéficiaires sont Womensafe - Children, qui aide les femmes et enfants victimes de violences, et Isofaculté, qui gère un centre équestre à Mazan pour les publics vulnérables.
Me Émilie Sudre, l'avocate de Gisèle Pelicot, a précisé que sa cliente ne demandait pas de réparation personnelle. L'avocat de Paris Match, Me Christophe Bigot, a exprimé sa satisfaction quant à cette solution, qui permettra d'aider des victimes de violences.
Cette affaire met en lumière les enjeux de la vie privée et le respect de l'image des individus, surtout dans des contextes aussi sensibles que celui de Gisèle Pelicot.
En conclusion, l'accord entre Gisèle Pelicot et Paris Match souligne l'importance de la protection de la vie privée. Cette résolution amiable ouvre également la voie à un soutien financier pour des causes importantes. La lutte pour les droits des victimes de violences continue, et cet épisode en est un exemple significatif.