Selon Statistiques Canada, l'économie canadienne a connu un bon départ en janvier, mais des signes précurseurs indiquent que la croissance a rencontré des difficultés en février. Après un essor dans le secteur de l'huile et du gaz, la ralentissement du commerce de détail a pesé sur le PIB.
En janvier, le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,4 %, principalement grâce à un boom dans les secteurs de l'huile, du gaz et de l'exploitation minière. Les industries productrices de biens ont enregistré une hausse de 1,1 %, marquant leur plus grand bond mensuel en plus de trois ans.
Cette performance a été encouragée par une demande accrue, mais la dynamique a été de courte durée. Les données préliminaires de StatCan montrent que la croissance est restée essentiellement stable en février, alors que l'économie canadienne se préparait à des tarifs imposés par les États-Unis.
Le président américain, Donald Trump, a récemment annoncé des tarifs de 25 % sur les automobiles fabriquées en dehors des États-Unis. Cette décision crée une inquiétude parmi les travailleurs de l'automobile en Ontario, qui craignent pour leur avenir.
Les tarifs peuvent affecter négativement la compétitivité des produits canadiens sur le marché américain. Les entreprises doivent maintenant s'adapter à ce nouvel environnement commercial, ce qui pourrait avoir des répercussions sur l'emploi et la croissance économique.
En février, le marché du travail canadien est resté stagnant, avec un taux de chômage inchangé et peu de nouveaux emplois créés. Malgré une performance économique meilleure que prévu à la fin de 2024, les perspectives pour le début de 2025 semblent incertaines.
Les travailleurs sont préoccupés par la stabilité de leurs emplois face aux changements économiques. La situation actuelle pourrait nécessiter des ajustements importants dans divers secteurs, en particulier ceux touchés par les tarifs.
Le taux d'inflation a connu une forte accélération en février, atteignant 2,6 % à mesure que des allégements fiscaux prenaient fin. Cette hausse pourrait influencer le comportement des consommateurs, qui pourraient réduire leurs dépenses.
Les Canadiens semblent également prendre moins de voyages aux États-Unis, avec une baisse significative des déplacements transfrontaliers. Cela pourrait avoir des implications pour le secteur du tourisme et le commerce de détail.
En résumé, l'économie canadienne a débuté l'année sur une note positive, mais des signaux d'alerte apparaissent en février. Les défis liés aux tarifs, à l'inflation et à l'emploi pourraient freiner la croissance. Il sera essentiel de suivre l'évolution de ces facteurs pour comprendre l'impact sur l'économie canadienne.