Pedro Sánchez et Yolanda Díaz ont convenu de convoquer la commission de suivi du pacte de coalition. L'objectif est de traiter immédiatement les mesures de régénération démocratique et de relancer l'agenda social. Cela vise à sauver la législature des conséquences de la présumée corruption impliquant Santos Cerdán, le secrétaire d'organisation socialiste.
Les leaders du PSOE et de Sumar se sont réunis à La Moncloa pour aborder la crise gouvernementale. Díaz a été très claire, demandant à Sánchez un changement radical dans la relation entre leurs partis. Elle a insisté sur la nécessité de mettre fin aux bloquages concernant les mesures de Sumar, qui sont arrêtées malgré leur inclusion dans l'accord de gouvernement.
Díaz a exprimé que la priorité est de relancer immédiatement l'agenda social pour reconnecter avec les électeurs progressistes mécontents. Elle a cité des sujets comme le logement, les permis rémunérés et la prestation universelle pour la parentalité, qui n'ont pas avancé.
Elle a également demandé que la réunion de la commission de suivi établisse un nouveau cadre de relations avec le PSOE. Cela doit garantir des délais clairs pour la mise en œuvre des mesures convenues. Díaz a souligné qu'il était temps de mettre fin aux embouteillages dans le processus de travail actuel.
Lors de cette réunion, dont la date reste à fixer, Sumar présentera deux propositions de régénération. La première concerne la fin des privilèges liés aux immunités parlementaires. La seconde stipule qu'aucune entreprise impliquée dans un cas de corruption ne devrait jamais obtenir de contrat public avec une administration.
Au-delà de cette réunion, Díaz n'a pas obtenu d'engagement concret de Sánchez sur les sujets abordés. Ces questions demeurent à discuter dans ce forum entre le PSOE et Sumar. Elle a également demandé des garanties que la corruption ne se propage pas au sein du PSOE.
Díaz a affirmé qu'il est crucial d'effectuer une nettoyage complet des structures de pouvoir. Elle a insisté sur le fait qu'au sein de Sumar, il n'y a pas de corruption. « Ce gouvernement est constitué de cinq ministres qui sont intègres », a-t-elle déclaré.
En conclusion, la réunion entre Sánchez et Díaz marque un tournant potentiel pour le gouvernement. Les attentes sont élevées concernant la mise en œuvre des mesures promises. La transparence et la responsabilité seront essentielles pour restaurer la confiance des citoyens.