Attaques de prisons : Les plaintes des agents pénitentiaires désormais prioritaires pour les procureurs, annonce Darmanin

Introduction

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a récemment abordé les attaques visant l'administration pénitentiaire. Ces actes seraient liés au narcobanditisme. Il a souligné l'importance de protéger les agents pénitentiaires et leurs familles face à cette menace croissante.

Priorisation des plaintes

Lors d'une intervention sur franceinfo, Darmanin a annoncé que les plaintes des agents pénitentiaires seraient désormais priorisées. « Il faut que lorsqu’ils déposent plainte, leur plainte soit vue en premier », a-t-il déclaré. Cela vise à assurer leur sécurité ainsi que celle de leurs familles.

Le ministre a également précisé que tous les procureurs de la République sont désormais instruits de traiter ces plaintes en priorité. Cette mesure est mise en place dans un contexte d'attaques répétées contre le personnel pénitentiaire.

Réactions aux attaques

Darmanin a qualifié ces attaques d’« ignobles » et a affirmé qu'elles sont une réaction forte des narcotrafiquants. Il a rappelé que les actions entreprises par l'administration visent à terroriser ces criminels. « C’est quelque chose qui n’a jamais été fait », a-t-il ajouté.

Le ministre a évoqué le nombre croissant de narcotrafiquants, estimé à 17 000 dans les prisons françaises. Il a insisté sur le fait que ces actions sont une réponse nécessaire à la violence croissante.

Un système de narco bandits

Gérald Darmanin a également abordé la loi sur le narcotrafic qu'il a soutenue. Il a annoncé l'ouverture prochaine de prisons de haute sécurité pour les plus gros narcotrafiquants. « Ce que je vois, c’est un système de narco bandits », a-t-il déclaré.

Il a insisté sur la nécessité pour la République de se défendre face à cette menace. « Les Français doivent voir que si des gens attaquent les prisons, c’est parce qu’on leur fait très mal », a-t-il ajouté.

Menaces contre les agents

Des incidents récents ont mis en lumière la vulnérabilité des agents pénitentiaires. À Aix-Luynes, des tirs de mortiers ont été signalés sans faire de blessés. Dans la même prison, un agent a reçu une lettre de menace d'un détenu.

À Bordeaux, un agent a rapporté avoir reçu des messages menaçants via Snapchat. Ces menaces soulignent l'importance de la sécurité des agents et la nécessité d'une réponse appropriée de l'administration.

Conclusion

Les déclarations de Gérald Darmanin mettent en lumière la gravité de la situation actuelle dans les prisons françaises. La protection des agents pénitentiaires est devenue une priorité. Face à la montée du narcobanditisme, des mesures doivent être prises pour garantir leur sécurité et celle de la République.