El Pp et le Gouvernement s'engagent à négocier "un plan" contre les droits de douane supplémentaires au décret

Le PP ne renonce pas

Le Parti Populaire (PP) continue de se battre. Malgré l'échec des négociations concernant le décret anti-tarifs, le PP reste optimiste. Les populaires estiment qu'il pourrait y avoir des éléments pour un accord futur. Comment ? En mettant en place un plan d’aides directes pour les secteurs touchés, au-delà des garanties et des prêts qui seront approuvés ce mardi en Conseil des ministres.

Les préoccupations économiques

Juan Bravo, vicesecrétaire général de l'Économie du PP, a souligné que le décret actuel est insuffisant. Selon lui, "le problème est que les entreprises ont besoin de liquidités" pour atténuer les effets des tarifs de 20% imposés par Donald Trump sur les exportations européennes. Il a ajouté qu'il manque un plan global, intégrant toutes les options disponibles.

Bravo a également précisé que le gouvernement s'est engagé à le rencontrer à nouveau une fois le décret approuvé. "Le ministre a dit : 'laissez-moi régler cela et nous nous asseyons pour discuter'", a-t-il révélé. Il n'y a pas encore de date pour la reprise des négociations, mais la volonté de travailler ensemble est présente.

Dialogue avec le gouvernement

Bravo a exprimé son espoir de voir les discussions avancer. "Je veux croire que nous allons nous asseoir pour négocier. Il n'y a aucun obstacle", a-t-il déclaré. Il a reconnu que le gouvernement a ouvert une porte au dialogue, et que le PP a partagé sa vision tout en écoutant les préoccupations des entreprises.

Les propositions du PP, selon Bravo, pourraient "améliorer directement la situation" des entreprises concernées. Parmi ces mesures, il a évoqué une réduction des cotisations pour les entreprises touchées, une baisse des taxes sur l'électricité et la création d'un fonds national d'aide pour les victimes des tarifs.

Optimisme du PP

Bravo a fait preuve d'un optimisme plus marqué que lors des déclarations de Génova la veille. "J'ai publiquement remercié pour le temps et le traitement reçu. Le ministre nous a écoutés, et c'est la voie à suivre", a-t-il affirmé. Il a même suggéré que certaines propositions pourraient figurer dans le décret réel, espérant un changement de dernière minute.

Pour conclure, Bravo a insisté sur l'importance de s'asseoir et de discuter. "C'est essentiel de dialoguer", a-t-il répété, soulignant que la communication est cruciale pour avancer dans cette situation délicate.