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Zelensky présente sa version du plan de paix avec des concessions, et la Russie annonce déjà qu'elle ne l'acceptera pas.

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plan - Zelensky présente sa version du plan de paix avec des concessions, et la Russie annonce déjà qu'elle ne l'acceptera pas.

Présentation de l'accord de paix

Le président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky, a révélé ce mercredi la dernière version de l'accord de paix entre la Russie et les États-Unis. Ce document, sur lequel Kiev et Bruxelles ont tenté d'influer, vise à corriger le fort biais en faveur de Moscou du premier brouillon. Ce dernier, rédigé en russe, a été traduit par intelligence artificielle.

Modifications et points clés

Dans cette nouvelle version, qui serait acceptée par l'administration Trump, le nombre de points a été réduit à 20. La plupart des éléments ne présentent pas de grandes différences par rapport au texte filtré par le négociateur russe Kirill Dmitriev. Cependant, des divergences profondes subsistent sur deux questions clés : le futur du Donbass et les garanties de sécurité.

Le Donbass en question

Moscou exige qu'Ukraine se retire du reste de la région de Donetsk, où l'armée ukrainienne maintient ses bastions. Cette région est le théâtre d'une guerre d'usure depuis 2014. Les États-Unis ont proposé de créer une zone démilitarisée dans ce territoire.

Zelensky serait prêt à accepter ce statut, à condition que la région reste ukrainienne et soit surveillée par des troupes internationales. Cela vise à prévenir l'infiltration de "petits hommes verts", en référence aux soldats russes ayant occupé la Crimée en 2014.

Garanties de sécurité

Concernant les garanties de sécurité, l'Ukraine accepterait un système incluant un déploiement international pour protéger le pays contre une nouvelle invasion. Les engagements des États-Unis et de ses alliés ressembleraient à ceux de l'article 5 de l'OTAN, sans que l'Ukraine doive adhérer formellement à l'Alliance.

Washington s'engagerait également à surveiller la ligne de contact par des moyens humains et technologiques. Néanmoins, Kiev ne reconnaîtra pas les territoires occupés comme russes.

Perspectives d'adhésion et effectifs militaires

La possibilité de devenir partenaire de l'OTAN est un point que cette version du plan ne rejette plus, contrairement au brouillon original. Cependant, l'adhésion semble encore lointaine en raison de l'opposition de certains États membres. L'armée ukrainienne aurait un effectif limite de 800 000 soldats, supérieur aux 600 000 initialement proposés.

De plus, l'Ukraine pourrait accéder à l'Union Européenne par un processus accéléré. En contrepartie, la Russie devrait s'engager par écrit à ne pas envahir à nouveau l'Ukraine ni attaquer d'autres pays européens.

Élections et avenir incertain

Zelensky s'engage également à convoquer des élections une fois l'accord signé. Il a déjà demandé à ses législateurs de modifier la loi martiale pour permettre la tenue de comités présidentiels, ce qui n'est actuellement pas possible. La balle est maintenant dans le camp du Kremlin.

Cependant, même si cet accord semble bénéficier à la Russie, il ne semble pas que Moscou accepte cette version amendée par l'Ukraine et l'Europe. Des sources au Kremlin indiquent que Vladimir Poutine n'a pas l'intention de mettre fin à la guerre.

Conclusion

Malgré les efforts de pacification des États-Unis, les informations indiquent que Poutine reste persuadé de la victoire. La réalité est que la majorité des territoires occupés par la Russie ont été conquis lors des premières semaines de l'invasion de 2022. Peu d'Ukrainiens croient que Poutine acceptera ces propositions ou que l'invasion prendra fin dans un avenir proche.

Publié le : 24 décembre 2025
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