Ione Belarra a enfin rompu son silence après 24 heures concernant les accusations de "violence sexuelle" contre Juan Carlos Monedero. La secrétaire générale a défendu l'action de son parti face à ces allégations. Elle a nié l'existence de "constances" sur des accusations antérieures à 2023, malgré des témoignages reçus en septembre.
Selon ElDiario, l'organisation aurait reçu au moins une plainte en 2016, sans qu'aucune décision ne soit prise à l'époque. Belarra a affirmé : "En Podemos, nous n'avons aucune constance de dénonciation pour violence sexuelle contre Monedero jusqu'à septembre 2023".
De nombreuses interrogations ont surgi concernant la suspension de Monedero après les deux plaintes reçues. Les critiques se sont intensifiées, surtout quand le parti a déclaré l'avoir "écarté" de ses activités publiques et privées à partir de septembre 2023.
Belarra a justifié cette décision en expliquant que les "victimes" avaient choisi de "ne pas continuer" le procédure. Elle a précisé que si les victimes décidaient de poursuivre, le parti agirait en conséquence. "Nous ne pouvons pas agir au nom des victimes", a-t-elle déclaré.
Belarra a annoncé que "le procédure est actuellement ouvert" contre Monedero, près de 17 mois après la réception des plaintes. Durant cette période, aucune sanction disciplinaire n'a été appliquée, comme la suspension de militance.
Elle a souligné que les protocoles de Podemos pour recueillir des témoignages restent ouverts et accessibles aux femmes. La leader a justifié l'opacité de ces 17 mois en mentionnant que les victimes avaient demandé "discrétion et anonymat".
Belarra a insisté sur le fait que pour Podemos, les femmes sont "la priorité" dans ce cas. Elle a expliqué que même si les victimes avaient décidé de ne pas poursuivre, le parti avait agi "correctement" en leur offrant l'accès à la Commission de Garanties.
Elle a également mentionné que Monedero avait été écarté de ses activités, respectant ainsi les décisions des victimes tout en assurant que le parti était prêt à agir si elles le souhaitaient.
La situation autour de Juan Carlos Monedero et des accusations de violence sexuelle reste complexe. Ione Belarra a tenté de clarifier la position de son parti tout en respectant les choix des victimes. La transparence et la protection des femmes demeurent des priorités pour Podemos.