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Podemos : V Assemblée

Publié le : 14 avril 2025

Introduction

Ce week-end, la V Assemblée de Podemos s'est tenue, marquée par la réélection d'Ione Belarra en tant que secrétaire générale. La position d'Irene Montero en tant que candidate aux élections générales a également été confirmée. Cependant, l'ombre de Pablo Iglesias demeure, influençant toujours les décisions au sein du parti.

Un parcours difficile

Depuis sa création, Podemos a connu une baisse continue de ses résultats électoraux. De cinq millions de voix et 71 sièges en 2015, le parti a chuté à seulement cinq députés, perdant ainsi une grande partie de sa représentation parlementaire. Cette réalité soulève des questions sur la direction actuelle et l'avenir du mouvement.

Lors de cette assemblée, Ione Belarra a déclaré : « Le meilleur est à venir », mais cette affirmation semble plus être une proclamation optimiste qu'une évaluation réaliste de la situation. La désillusion parmi les membres du parti est palpable, et les résultats de cette assemblée n'ont pas été à la hauteur des attentes.

La participation en baisse

La participation à cette assemblée a été réduite de moitié par rapport à 2021, avec seulement 27 172 participants. Ce chiffre met en lumière un décalage entre les dirigeants et la base du parti. Malgré cette chute, les dirigeants semblent toujours croire en la fidélité de leurs partisans.

La situation actuelle est préoccupante, car elle reflète une érosion de l'engagement au sein du mouvement. Les dirigeants doivent maintenant faire face à une réalité où leur base se sent de plus en plus déconnectée des décisions prises au sommet.

Discours et symbolisme

Le discours de Belarra a commencé avec une inclusivité prononcée, utilisant des termes tels que « compaňeras ». Cependant, cette tentative d'inclusion a rapidement évolué vers une déclaration entièrement féminine : « Nous sommes fières ». Cela montre une volonté de rassembler, mais soulève également des questions sur la cohérence des messages du parti.

Elle a évoqué des figures historiques, mais la juxtaposition de personnalités comme Victoria Kent et Clara Campoamor a suscité des interrogations. Les divergences historiques entre ces figures ne sont pas à prendre à la légère, et le mélange des références peut sembler confus pour certains membres.

Conclusion

En somme, la V Assemblée de Podemos a révélé des tensions internes et une baisse de participation préoccupante. Les dirigeants doivent naviguer dans un contexte difficile, où la déconnexion entre la base et la direction est de plus en plus évidente. L'avenir du parti dépendra de leur capacité à réengager leurs membres et à redéfinir leur vision pour l'avenir.

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