Poignardé à 16 ans de huit coups de couteau : les adolescents vengeurs écopent de cinq ans de prison
Introduction
En mai 2023, une affaire de violence à Belleville a retenu l'attention des médias. Boris et son ami Aubin, alors âgés de 17 et 18 ans, ont été jugés pour une tentative de meurtre. Leur acte était lié à un cambriolage survenu quelques mois plus tôt, ce qui a conduit à une expédition vengeresse.
Les faits de l'affaire
Le cambriolage survenu chez Boris a été un déclencheur pour lui. En effet, il s'est senti humilié et a décidé de se venger. Malgré une plainte de sa mère, l'enquête initiale avait été classée. Boris, en détention pour une autre affaire, a alors planifié son acte de vengeance.
Avec Aubin, il s'est rendu chez Mehdi, le jeune qu'il tenait pour responsable. Armés d'un Opinel, ils ont fait irruption dans la maison. Le frère de Mehdi, âgé de 11 ans, a été témoin de la scène, ce qui a profondément traumatisé toute la famille.
Le jugement
Deux ans plus tard, la cour d'assises a rendu son verdict. Boris et Aubin ont été reconnus coupables de violences et de vols. Le jury a pris en compte le traumatisme du jeune frère, ce qui a pesé dans la décision finale.
Ils ont écopé de peines de cinq ans de prison, mais avec une partie probatoire. Cela signifie qu'ils ne retourneront pas derrière les barreaux, étant donné qu'ils ont déjà purgé plusieurs mois de détention provisoire.
Les conséquences
Les deux jeunes hommes doivent respecter des obligations strictes. Ils doivent suivre des soins, trouver un emploi et indemniser les victimes. De plus, ils sont interdits de contact avec les parties civiles et de porter une arme pendant quinze ans.
Actuellement, Boris et Aubin ont trouvé des emplois, l'un comme vendeur et l'autre comme serveur. Ils tentent ainsi de se reconstruire après cette expérience traumatisante.
Conclusion
Cette affaire souligne les conséquences tragiques de la violence entre jeunes. Le verdict a été un appel à la réflexion sur les comportements à risque et l'importance de la prévention. En fin de compte, les actes de vengeance ne mènent qu'à davantage de souffrance.
