Dans la région de l'Aube, Romain Simard aspire à devenir un champion du monde de poker à Las Vegas. Avec son ami Samuel Clivier, ils partagent une passion pour le Texas Hold’em, la variante la plus populaire du poker, surtout lors des World Series of Poker.
De nombreux clubs offrent l'opportunité de jouer pour le plaisir, comme la poker team 510 et l'AS Troyes Poker (ASTP). Cette association, qui existe depuis une dizaine d'années, compte près de 100 membres, dont Romain et Samuel, qui ont découvert le club via Facebook.
Romain, qui a commencé il y a moins de trois ans, raconte : « Je me suis fait éclater » lors de son premier tournoi. Cela l'a motivé à rejoindre l'ASTP, où il a trouvé une ambiance conviviale et des défis intéressants. Samuel ajoute que la convivialité prime sur l'argent : « On se retrouve tous les 15 jours pour jouer et discuter ».
Romain souligne que le poker est un jeu cruel : « Il faut dominer l'adversaire ». En jouant contre des inconnus, il est plus facile de prendre des décisions agressives. Samuel, qui joue régulièrement aux États-Unis, confirme que les joueurs américains ont une approche différente, souvent plus risquée.
La pression varie également entre le cash game et les tournois. Dans un tournoi, les jetons sont fictifs mais peuvent mener à des gains réels. Samuel explique qu'un tournoi peut durer jusqu'à 16 heures, ce qui nécessite une gestion mentale et physique importante.
Romain a récemment remporté un bracelet Mini-World Series of Poker en ligne, un équivalent d'un titre mondial. Ce tournoi, avec un droit d'entrée de seulement 3 euros, a rassemblé 14 384 joueurs. Romain a gagné 5 200 euros, mais il valorise surtout le bracelet. « Je suis super fier », dit-il, bien que l'expérience en ligne soit différente de celle en présentiel.
Pour Romain, le bracelet représente plus qu'un gain financier. Il souligne l'importance des émotions et de la fierté pour son club. « Gagner un tournoi en live est plus impactant », admet-il, mais il reste heureux d'avoir accompli cet exploit.
Samuel se prépare pour les Championnat du monde de poker en 2026 à Las Vegas. Il explique que les tournois nécessitent des buy-in variés, allant jusqu'à 250 000 dollars, mais il vise des tournois plus accessibles. « Nous espérons ramener un deuxième bracelet au club », déclare-t-il avec détermination.
Avec des millions de dollars en jeu, le Main Event attire des milliers de joueurs. Pour Samuel, le bracelet est primordial. « C'est comme au foot : l'argent n'est pas tout », conclut-il. Il espère avoir les cartes en main pour réaliser son rêve.
La passion pour le poker dans l'Aube est palpable, avec des joueurs comme Romain et Samuel qui aspirent à des sommets. Leur engagement dans les clubs locaux et leurs ambitions pour les compétitions à venir illustrent la communauté dynamique du poker. Le chemin vers le succès est long, mais leur détermination est forte.