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La police antiterroriste britannique enquête sur des vidéos de concerts du groupe de rap Kneecap

Publié le : 1 mai 2025

Enquête sur les rappeurs Kneecap

La police antiterroriste britannique a récemment annoncé qu'elle enquête sur des vidéos des rappeurs nord-irlandais Kneecap. Ces vidéos, filmées lors de concerts, sont soupçonnées de contenir des propos incitant à la violence. Les rappeurs auraient également exprimé leur soutien au Hamas tout en affichant des messages contre Israël.

Les déclarations controversées

Lors d'un concert en novembre 2023, un membre du groupe a déclaré : « Un bon Tory est un Tory mort. Tuez votre député. » Cette phrase a provoqué une vive réaction. La police de Londres a déclaré qu'il y avait suffisamment de raisons d'enquêter sur ces infractions potentielles.

Les rappeurs ont présenté leurs excuses aux familles de deux députés assassinés, mais Downing Street a qualifié ces excuses de « demi-teinte ». Un porte-parole du Premier ministre a fermement rejeté leurs commentaires, affirmant qu'ils étaient inacceptables.

Réactions des rappeurs

Kneecap a nié avoir soutenu le Hamas ou le Hezbollah. Ils ont affirmé : « Nous condamnons toutes les attaques contre les civils. » De plus, ils ont insisté sur le fait qu'ils n'incitaient pas à la violence contre les députés.

Le 18 avril, lors du festival de Coachella, le groupe a projeté des messages accusant Israël de génocide. Ces déclarations ont suscité une forte indignation sur les réseaux sociaux, relançant la polémique autour de leurs concerts passés.

Accusations de dénigrement

Les membres de Kneecap ont dénoncé une campagne de dénigrement à leur encontre. Ils affirment que les vidéos ont été sorties de leur contexte et que l'attention médiatique détourne des sujets plus importants. Ils ont déclaré : « Les véritables crimes sont le silence et la complicité de ceux qui sont au pouvoir. »

Leur album « Fine Art », sorti en 2024, a contribué à leur notoriété mondiale. Ils se distinguent par leur style énergique, mêlant anglais et irlandais, et défendent leur langue comme un cri anticolonialiste.

Conclusion

La situation autour de Kneecap met en lumière des questions complexes sur la liberté d'expression et la responsabilité des artistes. Alors que la police poursuit son enquête, les réactions continuent de se multiplier. Le débat sur le soutien à des groupes comme le Hamas reste un sujet sensible dans la société britannique.

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