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Elle a attendu 12 heures la ligne non urgente de la police de Toronto. Puis, elle a été déconnectée.

Publié le : 23 juin 2025

Attente interminable pour la ligne non urgente de Toronto

Rachel Carr a attendu 12 heures sur la ligne non urgente de la police de Toronto pour signaler un acte de vandalisme sur les véhicules de sa famille. Malheureusement, sa communication a été interrompue avant qu'elle puisse parler à un agent. Ce cas soulève des préoccupations quant aux délais d'attente excessifs pour les citoyens cherchant de l'aide.

Une expérience frustrante

Après avoir attendu cinq heures, Carr a commencé à perdre espoir. Elle a hésité à raccrocher, espérant toujours qu'un agent finirait par répondre. "Je pensais qu'ils finiraient par décrocher, mais cela ne s'est pas produit," a-t-elle déclaré, déçue.

À la fin de son attente, Carr a été déconnectée juste avant la douzième heure, sans avoir pu signaler les dommages causés à ses véhicules, estimés à environ 8 000 dollars. "C'est assez alarmant," a-t-elle ajouté, soulignant l'importance de pouvoir signaler de tels incidents.

Problèmes de réponse de la police

La police de Toronto a reconnu que la situation de Carr n'est pas représentative des délais d'attente habituels. La porte-parole Nadine Ramadan a déclaré que le service travaille à résoudre ce problème. "Nous examinons ce cas pour déterminer la cause et nous assurer que chaque appel est traité," a-t-elle affirmé.

Malgré cela, des enquêtes précédentes ont montré que les délais d'attente pour les appels d'urgence se sont aggravés ces dernières années, en raison de problèmes de personnel. Ce mois-ci, le centre d'appels a de nouveau été sous le feu des critiques après un incident tragique où un appelant a attendu près de sept minutes pendant qu'un adolescent succombait à une blessure par balle.

Les conséquences des longs délais d'attente

Les longues attentes dissuadent les citoyens de signaler des crimes tels que le vol de voiture et le vandalisme. Carr a exprimé ses inquiétudes à ce sujet, affirmant que si cela lui arrive, cela doit également arriver à d'autres. "Cela pourrait avoir un impact sur les statistiques utilisées pour les décisions de police et politiques," a-t-elle déclaré.

Max Arnold, un autre citoyen, a également vécu une expérience similaire. Après avoir attendu 20 minutes pour signaler une infraction de conduite, il a été choqué par le temps d'attente. "Attendre 20 minutes pour parler à la police était juste incroyable," a-t-il commenté.

Les efforts pour améliorer la situation

La police de Toronto a reçu plus de 279 998 appels non urgents cette année. Malgré cela, la porte-parole a souligné que les appels d'urgence sont prioritaires, ce qui peut affecter les délais d'attente sur la ligne non urgente. "Nous faisons face à des surges d'appels d'urgence qui impactent notre capacité à répondre rapidement," a ajouté Ramadan.

Pour remédier à la situation, Toronto a mis en place un nouveau système 911 et prévoit d'embaucher de nouveaux opérateurs de communication. Cependant, des voix comme celle de John Sewell, ancien maire de Toronto, appellent à des améliorations plus significatives. "Le public mérite de meilleurs délais de réponse," a-t-il déclaré.

Conclusion

Les expériences de Rachel Carr et Max Arnold mettent en lumière une réalité préoccupante pour les citoyens de Toronto. Les longs délais d'attente pour la ligne non urgente de la police peuvent avoir des conséquences graves sur la volonté des gens de signaler des crimes. Il est impératif que la police de Toronto prenne des mesures pour améliorer ces délais et assurer un service adéquat à la population.

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