BUENODIA

Cette femme de la Saskatchewan a appelé la police après une dispute avec son ex. Elle a finalement été inculpée.

Publié le : 27 mars 2025

Une expérience traumatisante avec la police

Tasha Dobni, une femme de Saskatchewan, ne se sent plus en sécurité en appelant la police de Moose Jaw. Lors de son dernier appel, après avoir été agressée par son ancien partenaire, elle a été accusée elle-même. Cette situation a profondément affecté sa confiance envers les forces de l'ordre.

"J'étais en larmes, en disant : 'Je vous ai appelés pour me protéger'", a déclaré Dobni. Elle a décidé de ne plus faire appel à la police, préférant contacter des amis ou des voisins en cas de besoin. Cette décision montre à quel point les victimes peuvent se sentir abandonées par le système.

Les conséquences des charges mutuelles

Les experts en violence domestique affirment que les appels à des charges obligatoires lors d'incidents de violence domestique peuvent se retourner contre les femmes. Au lieu de protéger les victimes, ces politiques peuvent mener à des accusations mutuelles qui mettent en danger les femmes.

Elizabeth Sheehy, professeure émérite, souligne que les femmes sont souvent perçues comme également responsables des altercations. Cela peut entraîner des malentendus sur la dynamique de la violence conjugale et sur les véritables victimes.

Les mythes sur la violence

Les statistiques montrent que les femmes subissent des violences plus graves que les hommes. Bien que les taux de signalement d'agressions physiques soient similaires, les femmes sont plus susceptibles de subir des blessures graves et des souffrances émotionnelles. Les données révèlent également que les femmes sont quatre à cinq fois plus susceptibles d'être tuées par leur partenaire.

Le rapport sur les homicides liés à la violence domestique en Saskatchewan a révélé que 83 % des victimes étaient des femmes. Ces chiffres mettent en lumière la nécessité d'une réponse adéquate des forces de l'ordre face à la violence domestique.

Une escalade des confrontations

Dobni a mis fin à sa relation à cause d'infidélités. Lors d'une confrontation, son ancien partenaire a tenté de reprendre contact, ce qui a conduit à une dispute. Elle a décrit comment il a agressé son espace personnel en lui prenant son téléphone et en le lançant, provoquant une réaction de sa part.

Après avoir été immobilisée au sol, elle a appelé la police. À son arrivée, les agents ont décidé d'accuser les deux parties, considérant la situation comme une relation toxique. Cela soulève des questions sur la manière dont les forces de l'ordre interprètent les incidents de violence.

Appels à une meilleure formation policière

Senatrice Kim Pate a exprimé ses préoccupations concernant les politiques de charges obligatoires. Elle a noté que ces mesures peuvent souvent être utilisées contre les femmes, créant un environnement où leurs histoires ne sont pas prises au sérieux. "Leurs versions des événements sont souvent ignorées", a-t-elle déclaré.

Les forces de l'ordre doivent être formées pour comprendre les dynamiques de la violence domestique. Pate suggère que les agents devraient se concentrer sur qui appelle à l'aide, car cela pourrait indiquer qui est réellement en danger. Comprendre les biais est essentiel pour protéger les victimes.

Conclusion

Tasha Dobni a partagé son expérience douloureuse pour mettre en lumière les défis auxquels sont confrontées les victimes de violence domestique. Elle souligne l'importance d'une réponse adéquate et d'une sensibilisation accrue des forces de l'ordre pour éviter que d'autres femmes ne se retrouvent dans des situations similaires. Le soutien aux victimes est crucial pour leur bien-être et leur sécurité.

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