La collégienne connue sous le nom de Child Q 'violée physiquement' lors d'une fouille à nu par la police, a indiqué l'audience.
Affaire de Child Q : Une violation choquante
En 2020, une élève de 15 ans, connue sous le nom de Child Q, a été strip-searchée par des policiers dans son école. Cet incident a eu lieu alors qu'elle était menstruée et a suscité une indignation généralisée. La jeune fille a été faussement soupçonnée de posséder du cannabis, ce qui a conduit à une audience disciplinaire pour les officiers impliqués.
Les circonstances de l'incident
Le strip-search s'est déroulé sans la présence d'un adulte approprié, ce qui est une grave infraction aux protocoles. Les policiers, à l'époque agents, ont effectué cette recherche le 3 décembre 2020 à Hackney, Londres. Child Q a été soumise à une humiliation et à une violation physique, ce qui a provoqué des manifestations devant le poste de police de Stoke Newington.
Dans le cadre de l'audience, il a été révélé que Child Q avait informé les officiers de son état menstruel. Malgré cela, les policiers ont poursuivi la recherche, exposant ainsi ses parties intimes. Aucun cannabis n'a été trouvé, ce qui soulève des questions sur la proportionnalité de cette action.
La réponse des officiers
Les officiers, Kristina Linge, Victoria Wray et Rafal Szmydynski, nient toute faute grave dans leur traitement de Child Q. Cependant, les allégations indiquent qu'ils ont agi de manière injustifiée et dégradante. Ils ont également omis de faire un enregistrement approprié de l'incident, ce qui est habituel dans de telles situations.
Les accusations soulignent que Child Q a été traitée comme une adulte, ce qui a aggravé la situation. Les officiers ont été critiqués pour leur réaction excessive et leur manque de discernement dans un contexte où la discrimination raciale pourrait avoir joué un rôle.
Les implications de l'incident
Cette affaire met en lumière des problèmes plus larges concernant le traitement des enfants dans le système policier. Les enfants noirs, comme Child Q, sont souvent perçus comme plus âgés et moins vulnérables que leurs pairs blancs. Cela a des conséquences graves, notamment en matière de protection et de soutien.
Les déclarations faites lors de l'audience suggèrent que la réaction des policiers aurait été différente si Child Q avait été une élève blanche. Cette situation a non seulement causé un préjudice à Child Q, mais a également terni l'image de la Metropolitan Police et exacerbé les relations raciales.
Conclusion
L'affaire de Child Q soulève des questions cruciales sur la sécurité et le traitement des jeunes dans les écoles. Les actions des policiers impliqués doivent être examinées de près pour garantir que de tels incidents ne se reproduisent pas. La justice pour Child Q est essentielle pour restaurer la confiance entre la police et les communautés minoritaires.
