
Dans un incident tragique survenu à Ajaccio, la police a été confrontée à une situation critique. Mouhamed Gueye, un jeune homme de 26 ans, armé d’un couteau, a été tué par les forces de l’ordre. Cette affaire soulève des questions sur la nécessité de l'usage de la force par les policiers.
Les parents de la victime, représentés par leur avocate Me Aljia Fazai-Codaccioni, souhaitent porter plainte. Ils envisagent des accusations d'homicide volontaire aggravé. L’avocate attend des documents nécessaires pour procéder avec la plainte, notamment le livret de famille et une procuration.
Me Fazai-Codaccioni a exprimé son indignation face à la réaction des policiers. Leur demande de justice souligne l'importance de clarifier les circonstances entourant cette tragédie.
Selon le procureur Nicolas Septe, l'incident a eu lieu samedi midi. Gueye menaçait des passants avec un couteau au cœur d’Ajaccio. Les policiers ont tenté de maîtriser la situation avec des meubles, mais sans succès.
Les policiers ont, par la suite, ordonné à Gueye de lâcher son arme. Malheureusement, il s'est approché d'eux avec le couteau en main, ce qui a conduit à l'utilisation de l'arme à feu par l'un des agents.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cette tragédie. Elle porte sur l'homicide volontaire aggravé du policier et une tentative d’homicide aggravé contre Gueye. Les premiers témoins ont indiqué que les policiers avaient essayé de désamorcer la situation avant d'utiliser leur arme.
Le procureur a précisé que l'IGPN, la police des polices, n'est pas encore saisie, mais qu'elle est en observation de l'affaire. Cette enquête vise à établir les faits et à évaluer la légalité des actions des policiers impliqués.
Cette tragédie à Ajaccio soulève de nombreuses questions sur l'usage de la force par la police. Les parents de Mouhamed Gueye cherchent justice, tandis qu'une enquête est en cours pour faire la lumière sur les événements. L'issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur la confiance du public envers les forces de l'ordre.