Igpn : Stéphane Hardouin, Procureur de Créteil, Nommé à la Direction de la « police des polices »
Nomination de Stéphane Hardouin à l'IGPN
Le procureur de la République de Créteil, Stéphane Hardouin, a été nommé mercredi à la tête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette décision a été prise lors d'un Conseil des ministres, remplaçant ainsi Agnès Thibault-Lecuivre. L'IGPN est souvent appelée « la police des polices ».
Cette nomination marque un tournant, car Stéphane Hardouin est le deuxième magistrat à diriger cette institution, traditionnellement réservée à un fonctionnaire de police. Agnès Thibault-Lecuivre avait été nommée à ce poste en juillet 2022 par Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur.
Contexte de la nomination
La décision de nommer une personnalité indépendante de la police à la tête de l'IGPN a été évoquée par Gérald Darmanin en novembre 2020. Cette initiative est survenue dans un contexte de débat sur l'indépendance de l'institution, suite à une série de violences policières qui avaient suscité de vives réactions.
Le poste de chef de l'IGPN était vacant depuis décembre, suite au départ d'Agnès Thibault-Lecuivre. Stéphane Hardouin, âgé de 53 ans, prendra officiellement ses fonctions le 28 février, selon le communiqué du Conseil des ministres.
Parcours de Stéphane Hardouin
Avant cette nomination, Stéphane Hardouin a été conseiller justice de l’ex-Premier ministre, Jean Castex, à Matignon. En 2022, il a été nommé procureur à Créteil. Son parcours témoigne d'une expérience variée, tant sur le terrain qu'au sein des ministères.
Sur son profil LinkedIn, il se définit comme un magistrat de mission, engagé dans l'action et la réforme au service de l'institution judiciaire. Il se décrit comme lucide mais optimiste, ce qui reflète sa vision pour l'IGPN.
Implications de la nomination
La nomination de Stéphane Hardouin à l'IGPN pourrait avoir des répercussions importantes. En tant que chef de cette institution, il devra naviguer dans un environnement complexe, marqué par des tensions entre la police et le public.
Sa mission consistera à renforcer la transparence et la responsabilité au sein des forces de police. Les attentes sont élevées, et son rôle sera crucial pour restaurer la confiance dans l'institution.
Conclusion
La nomination de Stéphane Hardouin à la tête de l’IGPN représente une étape significative dans l'évolution de la police en France. Son expérience et sa vision pourraient aider à apporter des changements nécessaires dans cette institution. L'avenir nous dira comment il s'acquittera de cette mission délicate.
