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La police m'a forcé à avouer un meurtre, déclare un homme injustement emprisonné pendant 38 ans

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Un témoignage poignant sur une injustice

Peter Sullivan, un homme injustement emprisonné pendant 38 ans, a récemment partagé son histoire déchirante. Dans une interview, il a décrit comment la police l'a intimidé et battu pour lui faire avouer un meurtre qu'il n'a pas commis. Son cas, qui a été révélé grâce à des résultats ADN, soulève des questions sur les pratiques policières et les erreurs judiciaires.

Les circonstances de l'arrestation

En 1986, Peter Sullivan a été arrêté après la découverte du corps de Diane Sindall, une fleuriste de 21 ans, dans une ruelle de Birkenhead. Deux semaines plus tard, des vêtements partiellement brûlés ont été retrouvés à proximité. Des témoins ont affirmé l'avoir vu près de la scène du crime, ce qui a conduit à son arrestation le 23 septembre.

Au cours de ses interrogatoires, il a été privé de conseils juridiques et a subi des pressions psychologiques. Peter a déclaré : « Ils mettaient des choses dans ma tête, puis me renvoyaient dans ma cellule. » Cette méthode a entraîné des confessions sous contrainte, qu'il a plus tard rétractées.

Les abus subis en détention

Peter a révélé qu'il avait été battu par des policiers dans sa cellule. « Ils m'ont frappé avec des matraques, » a-t-il expliqué. De plus, il a été menacé d'être accusé de 35 viols s'il ne coopérait pas. Ces abus ont exacerbé son état psychologique, le poussant à avouer un crime qu'il n'avait pas commis.

Il a également mentionné qu'il n'avait pas reçu l'assistance d'un adulte approprié, malgré ses difficultés d'apprentissage. Cela a soulevé des préoccupations quant à la légalité des interrogatoires menés à son encontre.

La lutte pour la justice

Après des décennies de souffrance, la Commission de révision des affaires criminelles a ordonné de nouveaux tests ADN en 2023. Ces tests ont finalement prouvé son innocence, conduisant à l'annulation de sa condamnation en mai 2025. Peter a décrit l'émotion qu'il a ressentie en apprenant qu'il serait libéré : « Oui, la justice a été rendue. »

Depuis sa libération, il a du mal à s'adapter à un monde qui a beaucoup changé. Il a exprimé sa tristesse pour la famille de Diane Sindall, qui continue de chercher justice. « J'ai ressenti la même douleur, » a-t-il déclaré.

Les conséquences de l'injustice

Malgré sa libération, Peter attend toujours une indemnisation pour les années perdues. Le gouvernement a fixé un plafond de 1,3 million de livres pour les condamnations injustes, mais il est difficile de quantifier les années de souffrance qu'il a endurées. Son avocate, Sarah Myatt, a souligné qu'aucune somme ne pourrait compenser la perte de 38 ans de vie.

La police de Merseyside a reconnu qu'il y avait eu une grave erreur judiciaire mais a maintenu que ses agents avaient agi dans le cadre de la loi à l'époque. L'affaire de Diane Sindall a été rouverte, mais aucune arrestation n'a encore eu lieu.

Conclusion

Le cas de Peter Sullivan est un rappel tragique des erreurs judiciaires qui peuvent détruire des vies. Son témoignage met en lumière les abus de pouvoir et les failles du système judiciaire. Alors qu'il cherche à reconstruire sa vie, son histoire soulève des questions essentielles sur la justice et la vérité. Les victimes d'injustices doivent être entendues et leurs souffrances reconnues.

Publié le : 19 novembre 2025
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