L'ancien président du Gouvernement, Mariano Rajoy, a fermement nié devant la commission du Congrès enquêtant sur l'opération Cataluña avoir jamais eu connaissance de la création d'une police patriote par son ministère de l'Intérieur. Il a conclu son affirmation par un "et point".
Rajoy a précisé que la seule opération Cataluña dont il avait connaissance était celle mise en œuvre pour appliquer l'article 155. Cette mesure visait à répondre aux actions de dirigeants politiques qui avaient décidé de "sauter la loi, la Constitution et la démocratie".
Il a souligné que cette opération avait été validée par le Parlement et réalisée en accord avec le PSOE. Cela visait à contrer ceux qui souhaitaient "liquider une nation avec cinq siècles d'histoire".
La comparution de Rajoy a été tendue à plusieurs reprises, surtout lors des interventions de la représentante de Podemos, Ione Belarra. Elle lui a reproché d'avoir enquêté sur les membres de son parti, ce que Rajoy a également démenti.
Belarra a accusé Rajoy de "mentir", d'avoir "détérioré la démocratie" et d'être "le président le plus corrompu". Rajoy lui a répondu : "Si vous savez déjà que je vais mentir, je ne comprends pas pourquoi vous m'invitez ici."
Ensuite, face aux questions des représentants de Bildu et Junts, l'ancien président a demandé à ce qu'on le questionne sur des sujets le concernant directement. "Je ne peins rien ici", a-t-il insisté.
Rajoy a exprimé son incompréhension face aux questions sur des policiers dont il ne connaissait pas les actions. "Je ne sais rien de l'Opération Pegasus", a-t-il déclaré, en invitant à poser des questions sur ce sujet au gouvernement actuel.
En résumé, Mariano Rajoy a rejeté les accusations portées contre lui concernant l'opération Cataluña. Son témoignage a été marqué par des tensions et des échanges vifs, soulignant les divisions politiques persistantes en Espagne. Son insistance sur son ignorance des enquêtes en cours reflète les complexités de la situation politique actuelle.