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La Policía et la Guardia Civile ont bien observé dans une caseta des Fêtes de Bilbao les noms de prisonniers de l'ETA que le juge n'a pas remarqués.

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Policía - La Policía et la Guardia Civile ont bien observé dans une caseta des Fêtes de Bilbao les noms de prisonniers de l'ETA que le juge n'a pas remarqués.

Refus de la demande de retrait des noms de prisonniers

Le 22 août, la Audiencia Nacional a rejeté la demande de l'association des victimes du terrorisme Dignité et Justice visant à retirer les noms de prisonniers de l'ETA affichés sur une txosna lors des fêtes de Bilbao. Le tribunal a estimé qu'il n'y avait pas de présomption de délit concernant l'humiliation des victimes du terrorisme.

Le juge d'instruction numéro 2 a précisé qu'il n'avait pas constaté l'affichage des noms en question. Selon le jugement, "il n'est pas évident que les noms des prisonniers de l'organisation terroriste ETA soient exposés". Cependant, des rapports de la Police Nationale et de la Garde Civile ont confirmé le contraire.

Rapports des forces de l'ordre

Les rapports de la Police Nationale et de la Garde Civile, demandés par le tribunal, ont attesté que les noms de prisonniers de l'ETA étaient bien présents sur la txosna. "Cette unité a prouvé de manière concluante l'existence de l'exposition des noms", indiquait le rapport de la Garde Civile, qui a listé les 16 prisonniers concernés.

Le rapport de la Police Nationale a également confirmé la présence des noms sur la txosna, précisant qu'ils figuraient sur la partie supérieure de la barre. Ces informations contredisent l'affirmation du tribunal, qui a ignoré les preuves fournies par les forces de l'ordre.

Visite de la txosna et témoignages

Ce journal a visité la txosna de Txori Barrote pendant la Semaine Grande de Bilbao. Des photographies ont montré que les noms étaient bien imprimés sur la partie supérieure. Sous chaque nom, une perche était soit vide, soit ornée d'un t-shirt de la comparsa.

Les t-shirts, avec des rayures représentant des barreaux, incluaient le dessin d'un pic qui les brise. Les emplacements vides correspondaient à des prisonniers bénéficiant d'un troisième degré pénitentiaire, donc en semi-liberté.

Accusations d'humiliation

Parmi les noms figurant, ceux de Harriet Iragi Gurrutxaga et Jon Igor Solana Matarrán, condamnés pour l'assassinat du père de Daniel Portero, président de Dignité et Justice. Portero a déclaré que cette exposition constituait une humiliation pour lui et sa famille.

Dignité et Justice a également dénoncé la txosna Kaskagorri, qui prévoyait des événements en hommage aux prisonniers. L'Audiencia Nacional a également refusé d'interdire ces événements, affirmant qu'il s'agissait d'une simple expression de soutien.

Réactions et suites judiciaires

La demande d'un rapport sur la txosna Kaskagorri a été faite, mais seul le rapport de la Police Nationale et de la Garde Civile a été pris en compte. La Ertzaintza n'a pas mentionné les noms des prisonniers dans son rapport.

Malgré les preuves accumulées, le juge a ignoré les rapports des forces de l'ordre. Dignité et Justice continue de dénoncer l'exposition des noms de prisonniers lors des fêtes de Bilbao, une situation qui demeure préoccupante.

Conclusion

La décision de l'Audiencia Nacional de ne pas retirer les noms de prisonniers de la txosna soulève des questions sur le traitement des victimes du terrorisme. Les rapports des forces de l'ordre contredisent les affirmations du tribunal, ce qui laisse planer un doute sur la justice dans cette affaire. Les procédures judiciaires restent ouvertes et la situation demeure à surveiller.

Publié le : 12 octobre 2025
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