Liam Reakes est désormais interdit d'exercer toute fonction au sein des forces de l'ordre britanniques. Ce lundi 9 juin, un tribunal de Portishead a reconnu l'agent coupable de faute grave. Après avoir feint de travailler durant ses heures de télétravail, il a été sanctionné, comme le rapporte le site BristolLive.
Originaire de Yeovil, une ville de 50 000 habitants, Reakes a reconnu avoir fraudé pendant 103 heures entre juin et septembre 2024. Pour cela, il a utilisé une technique astucieuse : il maintenait la touche « Z » de son clavier enfoncée, ce qui empêchait son ordinateur de se mettre en veille.
Cette méthode lui a permis d'éviter d'attirer l'attention de ses supérieurs. De plus, il avait activé les notifications, ce qui lui permettait de répondre rapidement aux messages. Certaines journées, il a ainsi évité jusqu'à quatre heures de service.
Reakes a été démasqué lors d'un contrôle de routine du service informatique. Ce dernier a constaté une usure anormale de certaines touches de son clavier. Craig Holden, membre du jury, a qualifié son comportement de fourbe et malhonnête, soulignant que cela nuit à la confiance du public envers la police.
De plus, il a menti lorsqu'il a été convoqué par sa hiérarchie pour expliquer ses actions. Bien qu'il ait reconnu les faits, il nie toute intention de tromperie. Il admet que son comportement n'était pas à la hauteur des attentes, mais reste sur sa position.
Mark Ley-Morgan, avocat des services de police, a réagi à la situation en déclarant : « Il savait qu'il était payé pour un travail qu'il n'effectuait pas. » Selon lui, il n'y a pas de place pour des agents malhonnêtes au sein des forces de l'ordre. Cette affaire soulève des questions sur l'intégrité des agents de police.
La situation de Liam Reakes rappelle l'importance de la transparence et de la responsabilité au sein des institutions publiques. La confiance du public est essentielle pour le bon fonctionnement des forces de l'ordre.
L'affaire de Liam Reakes met en lumière des problèmes de fraude au sein des forces de l'ordre britanniques. Sa sanction témoigne de la nécessité d'une vigilance accrue dans la gestion des agents. La confiance du public est primordiale, et des comportements malhonnêtes ne doivent pas être tolérés.