Six policiers kenyans ont été tués lors d'une attaque près de la frontière avec la Somalie. Cet incident tragique s'est produit dans le nord-est du Kenya, selon un responsable régional. Les assaillants ont attaqué une base, soulignant la persistance des menaces dans cette région.
Les officiers ont été embusqués dimanche à 05h30, alors qu'ils se préparaient pour leurs prières matinales. Mohamed Mwabudzo, le commissaire du comté de Garissa, a déclaré à la BBC que le mode opératoire de l'attaque correspondait à celui du groupe militant islamiste al-Shabab.
En plus des six policiers décédés, quatre autres ont été blessés et transportés à l'hôpital. La nature de l'attaque, qualifiée de "guérilla", s'aligne sur les raids transfrontaliers d'al-Shabab, visant à déstabiliser la région.
Al-Shabab, affilié à al-Qaïda, contrôle de vastes zones du sud et du centre de la Somalie. Ce groupe a mené une insurrection brutale contre le gouvernement somalien depuis près de 20 ans. Les attaques transfrontalières visent non seulement les forces militaires, mais aussi les populations civiles.
Le commissaire a ajouté que les assaillants ont utilisé divers armes pour submerger le camp, qui abritait des réservistes. Ces derniers sont des volontaires locaux qui aident la police régulière à sécuriser les zones éloignées.
Cette attaque souligne la vulnérabilité des forces de sécurité kenyans face à des groupes militants bien organisés. La peur et l'incertitude continuent de régner dans les zones frontalières, où les attaques d'al-Shabab sont fréquentes.
Les autorités doivent renforcer leurs mesures de sécurité pour protéger les populations locales et les forces de l'ordre. La situation reste préoccupante et nécessite une attention accrue de la part des gouvernements régionaux.
En somme, l'attaque contre les policiers kenyans met en lumière les défis sécuritaires persistants dans la région. La menace d'al-Shabab continue de peser sur la stabilité de la frontière entre le Kenya et la Somalie. Il est crucial de trouver des solutions durables pour contrer cette insurrection et protéger les civils.