Un politicien sud-africain, Julius Malema, a récemment été interdit d'entrée au Royaume-Uni. Cette décision a été prise par le Home Office, qui a jugé que sa présence n'était pas "conducive au bien public".
La décision de l'UK repose sur les propos controversés de Malema, notamment son soutien vocal à Hamas. Dans un discours après les attaques du 7 octobre, il a déclaré que son parti armerait ce groupe s'il accédait au pouvoir.
De plus, le gouvernement britannique a mentionné ses menaces de "massacre de blancs" et son intention de "prendre les armes" comme raisons principales de son interdiction. Cette situation soulève des préoccupations concernant les relations raciales en Afrique du Sud.
Le parti de Malema, les Economic Freedom Fighters (EFF), a condamné cette décision, la qualifiant de "lâcheté". Ils affirment que cela étouffe le débat démocratique dans le pays.
Malema a également été mentionné dans une vidéo diffusée par l'ancien président américain Donald Trump lors de la visite du président sud-africain Cyril Ramaphosa à la Maison Blanche.
C'est la deuxième fois en deux mois que Malema se voit refuser l'entrée au Royaume-Uni. Lors de la première demande, il avait soumis sa candidature trop tard. Cette fois, un officiel britannique a qualifié la décision de "substantielle".
Selon les informations de News 24, Malema n'a pas de droit d'appel et ses futures demandes d'entrée seraient probablement rejetées.
La situation de Julius Malema soulève des questions importantes sur la liberté d'expression et les implications des discours politiques. Alors que les tensions raciales en Afrique du Sud continuent d'évoluer, cette interdiction pourrait avoir des répercussions sur la dynamique politique et sociale du pays.