En tant que fermier près d'Olds, Alberta, j'ai une préoccupation majeure : la législation sur le droit à la réparation. Cette question est cruciale pour les agriculteurs canadiens, car elle touche à la complexité des défis que nous rencontrons. Le bon fonctionnement de notre équipement est essentiel pour notre survie.
Mon combine, un Case IH 1688 vieux de 30 ans, est un atout précieux. Il me permet de récolter l'orge, le blé, et d'autres cultures tout en maintenant les coûts bas sur ma petite exploitation. Cependant, la réparation de ces machines devient de plus en plus difficile, ce qui rend la législation sur le droit à la réparation d'autant plus importante.
En effet, un nouveau combine coûterait plus d'un million de dollars, une somme que je préfère investir ailleurs. Mon père et mes oncles, tous dans la soixantaine, peuvent continuer à utiliser cet équipement sans avoir à apprendre de nouvelles technologies, ce qui est un avantage considérable.
En 2022, un composant électronique de mon combine a échoué, rendant la réparation essentielle. J'ai découvert que le coût d'un nouveau composant était exorbitant, avec un prix de 1 400 dollars. J'ai finalement réussi à trouver une pièce d'occasion, mais sans aucune garantie de fonctionnement. Cela souligne le besoin urgent d'une législation qui faciliterait l'accès aux pièces de rechange.
Malgré les avancées technologiques comme l'impression 3D, les concessions sont souvent hostiles au mouvement du droit à la réparation. Cela rend les réparations plus coûteuses et moins accessibles, ce qui affecte directement les agriculteurs.
Pour soutenir les agriculteurs, le gouvernement fédéral doit changer le cadre réglementaire autour des réparations. Il pourrait obliger les fabricants à fournir des schémas téléchargeables pour les pièces, permettant ainsi une fabrication rapide. C'est une mesure qui pourrait transformer notre capacité à maintenir nos machines.
De plus, l'accès à un logiciel de diagnostic complet devrait être garanti. Cela permettrait des réparations compétitives et aiderait à réduire les coûts pour les agriculteurs, tout en stimulant l'économie locale par la fabrication de pièces de rechange.
Les défis auxquels nous faisons face en tant qu'agriculteurs ne doivent pas être ignorés. Une législation sur le droit à la réparation est essentielle pour assurer notre survie et celle de nos exploitations. Je recherche un parti qui comprend ces enjeux et qui s'engagera à soutenir des politiques réfléchies pour le secteur agricole. C'est le moment d'agir pour le bien de tous les agriculteurs canadiens.