À Reims, des capteurs pour détecter tous les polluants de l'environnement proche

Introduction à l'expérimentation COMP’Air

Dans la région de Marne, une initiative novatrice a été lancée pour sensibiliser les habitants à la qualité de l'air. Le mardi 25 février, des capteurs de microparticules ont été remis aux participants. Cette expérimentation se poursuivra jusqu'au 18 mars pour le Grand Reims.

Objectifs de l'étude

Cette étude a pour but d'éveiller les consciences sur la pollution de l'air. Selon Emmanuelle Drab-Sommesous, directrice accompagnement et développement chez ATMO Grand Est, les habitants ne sont pas toujours conscients des polluants présents dans leur environnement. L'objectif est de les inciter à réfléchir à des pratiques de mobilité durable.

Le fonctionnement des capteurs

Vingt volontaires de Grand Reims seront équipés d'un boîtier blanc, un capteur de microparticules de la taille d'une main. Ils utiliseront cet outil lors de leurs sorties quotidiennes pour collecter des données sur la qualité de l'air. Ces données seront transmises en temps réel à des serveurs pour analyse.

Chaque participant doit réaliser au moins une session d'enregistrement par jour. Les informations recueillies seront compilées et présentées lors d'une réunion future avec les volontaires, permettant ainsi un échange constructif.

Profil des participants

Les volontaires ont été soigneusement sélectionnés pour représenter la diversité de la société. Ce panel inclut des hommes et des femmes, des retraités, des actifs, des étudiants, ainsi que des seniors et des jeunes adultes. Tous ces profils contribueront à une meilleure compréhension de l'impact de la pollution de l'air.

Modes de transport variés

Les participants sont encouragés à utiliser différents modes de transport, tels que la marche, le vélo ou le train. Cela permettra d'évaluer l'exposition aux microparticules en variant les itinéraires et les heures de déplacement. Emmanuelle Drab-Sommesous souligne l'importance de cette approche pour prendre conscience des variations de pollution selon la météo et le trafic routier.

Conclusion et perspectives

Au cours de ces trois semaines, les volontaires réaliseront l'ampleur de leur exposition quotidienne aux microparticules. L'expérimentation, menée en partenariat avec l'Observatoire Régional de la Santé Grand Est, inclura des questionnaires pour recueillir le ressenti des participants. Une réunion de restitution est prévue en mai pour partager les résultats et les expériences.