BUENODIA

Île-de-France : La pollution de l'air a été réduite de moitié en 20 ans, d'après Airparif

Publié le : 9 avril 2025

Amélioration de la qualité de l'air en Île-de-France

Selon le dernier bilan d'Airparif, la pollution de l’air en Île-de-France a diminué de moitié en 20 ans. En 2024, les niveaux de pollution continuent de baisser, confirmant une tendance positive. Ces résultats sont publiés le 9 avril par l'organisme de surveillance de la qualité de l’air.

Cette amélioration est principalement attribuée aux réglementations et aux politiques publiques mises en œuvre à divers niveaux. Les conditions météorologiques favorables ont également joué un rôle crucial dans la dispersion de la pollution. Ces efforts collectifs montrent des résultats significatifs dans la lutte contre la pollution.

Diminution des polluants nocifs

Entre 2005 et 2024, les concentrations de polluants tels que les particules fines et le dioxyde d’azote ont été réduites de manière significative. Les particules fines ont diminué de 55 % et le dioxyde d’azote de 50 %. Cela a un impact direct sur la santé publique, réduisant le risque de maladies cardiovasculaires et respiratoires.

En 2024, bien que la moyenne des concentrations de dioxyde d’azote ait baissé de 45 % depuis 2014, 800 Franciliens sont encore exposés à des niveaux supérieurs à la valeur limite réglementaire. Cela souligne la nécessité d'une vigilance continue pour respecter les normes de qualité de l'air.

Impact des réglementations

Les baisses de pollution sont le résultat de réglementations et de politiques publiques visant à réduire les émissions. Cela inclut des mesures telles que la taxation des émissions industrielles et la limitation des véhicules diesel. Ces actions témoignent d'un engagement sérieux envers la qualité de l'air.

Cependant, l'ozone de basse altitude, nocif pour le système respiratoire, a stagné entre 2004 et 2024. Les efforts locaux pour réduire les émissions de gaz précurseurs de l'ozone sont contrecarrés par le réchauffement climatique, qui favorise sa formation.

Conséquences sur la santé publique

La baisse des décès prématurés liés à la pollution de l'air est notable. En dix ans, ce chiffre a chuté de 40 %, passant de 10 000 à 6 200. Ces résultats sont encourageants et laissent espérer une réduction supplémentaire d'un tiers d'ici 2030.

Malgré ces progrès, la pollution de l'air reste un problème de santé publique majeur. En 2019, elle causait encore une perte moyenne de 10 mois d’espérance de vie par adulte. De plus, elle est responsable d'un pourcentage significatif de maladies chroniques.

Appel à l'action

En 2024, plus de 2,6 millions de Franciliens respiraient un air dont les concentrations de polluants dépassaient les seuils de la nouvelle directive européenne. Airparif appelle donc les autorités à intensifier leurs efforts pour réduire les émissions de polluants. Cela pourrait permettre d’éviter jusqu'à 7 900 décès prématurés.

Il est crucial de continuer à surveiller et à améliorer la qualité de l'air en Île-de-France. La santé des citoyens en dépend, et des actions concrètes doivent être mises en œuvre pour garantir un environnement plus sain.

pollution - Île-de-France : La pollution de l'air a été réduite de moitié en 20 ans, d'après Airparif