« Un Sacré Courage » : Après l'incendie d'un centre de tri à Paris, les riverains saluent le travail des pompiers

Un incendie dévastateur à Paris

Un important incendie a ravagé lundi soir le centre de tri du Syctom, situé dans le 17e arrondissement de Paris. À l'aube, quelques flammes persistent encore, témoignant de la violence du sinistre. Les pompiers, perchés sur une nacelle, s'efforcent d'éteindre les derniers foyers de ce gigantesque incendie qui a fait rage toute la nuit.

Les efforts des pompiers

Depuis environ cinq heures, le feu est circonscrit mais pas totalement maîtrisé. Des mini-foyers subsistent ici et là, et à 7 heures du matin, des fumées s'échappent encore du bâtiment. Les sirènes des véhicules d'intervention résonnent régulièrement, créant une ambiance tendue. Le jour se lève, révélant un ciel bleu mais aussi une montagne de décombres dans la déchetterie anéantie.

Le sinistre, qui n'a fait aucune victime, a débuté vers 20 heures. Ce mardi matin, le boulevard périphérique a été rouvert, mais la sortie côté porte de Clichy reste fermée pour faciliter l'intervention des pompiers, toujours très mobilisés.

Réactions des témoins

Medhi, un conducteur de métro de 30 ans, a photographié le sinistre depuis son scooter. Il a observé un épais nuage de fumée depuis sa tour HLM à Colombes. "S’ils ont réussi à l’éteindre, tant mieux, bravo aux pompiers !" s'exclame-t-il. De son côté, Sofiane, un chauffeur poids-lourds, a dû déplacer son camion stationné à proximité. "J’ai eu peur qu’il brûle, il y avait aussi une chaleur incroyable", confie-t-il.

Cécile, agent d’accueil, a dû fermer ses fenêtres à cause de l’odeur de brûlé. "Hier soir, ça sentait encore plus fort", raconte-t-elle. Hafid, technicien de maintenance, a également été incommodé par l'odeur qui s'infiltrait chez lui. "C’était inquiétant", ajoute-t-il.

Les dégâts et les préoccupations

William, un jeune chef de rang, admire le travail des pompiers. "Pour moi, ce sont des héros, faut avoir un sacré courage", applaudit-il. Il a suivi les opérations de l’autre côté du périphérique, réalisant des vidéos impressionnantes. "Il a dû se sentir tout petit face à ça", imagine-t-il en évoquant un pompier seul face à la fumée.

Ayed, chauffeur de camion-benne, n'est pas surpris par l'ampleur des dégâts. "C’est rempli de papiers, de plastiques qui s’enflamment très vite", explique-t-il. Il s'inquiète également d'une potentielle pollution à venir, une préoccupation partagée par Olga, agent d’entretien.

Conclusion

Ce spectaculaire incendie a mis en lumière les défis auxquels font face les pompiers et les habitants des environs. Bien que le feu soit désormais circonscrit, les conséquences de cet événement tragique restent préoccupantes. Les témoignages des témoins révèlent une communauté unie dans l'adversité, reconnaissant le courage des intervenants.