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La juge convoque une candidate pour le poste de David Sánchez qui a estimé que la place était attribuée d'avance : "On m'a dit que c'était la sienne"

Publié le : 21 avril 2025

Enquête sur le traitement de faveur présumé

Beatriz Biedma, la juge instructrice de l'affaire contre David Sánchez, a convoqué Cristina de Frutos comme témoignage. Cette enquête concerne un présumé traitement de faveur pour obtenir un poste de coordinateur des activités musicales en 2017. De Frutos fait partie des onze candidats qui se sont présentés au concours remporté par le frère du président du Gouvernement.

Contexte de l'affaire

La juge Biedma a déjà entendu un autre candidat, le musicien Nersés Avakimyán. À la demande de l'accusation populaire, représentée par Manos Limpias et d'autres groupes, elle a décidé d'entendre De Frutos. Cette décision a été prise après des allégations selon lesquelles la place était déjà attribuée avant le concours.

Dans une interview accordée à El Confidencial, De Frutos a affirmé qu'on lui avait dit que le poste était déjà "sous contrôle". Cette déclaration soulève des questions sur l'intégrité du processus de sélection.

Les protagonistes de l'affaire

Le frère du président du Gouvernement, ainsi que l'ancien conseiller de la présidence, Luis María Carrero, doivent également témoigner. Carrero a été nommé à un poste à la fin de 2023, travaillant avec David Sánchez. Cela soulève des soupçons de collusion et de favoritisme dans le cadre de cette enquête.

De plus, Cristina de Frutos est reconnue pour son travail dans le domaine musical. Elle a été récompensée en 2007 pour son innovation éducative avec le concert didactique "Rêve d'un basson". Sa carrière comprend des collaborations avec diverses orchestres, ce qui renforce son statut dans le milieu.

Les implications politiques

Les implications de cette affaire vont au-delà du domaine musical. Le député de la culture de la Diputación de Badajoz, Ricardo Cabezas, et le directeur de cette même zone, Manuel Candalija, sont également cités. Leur implication soulève des questions sur l'éthique au sein des institutions publiques.

Les échanges d'emails entre David Sánchez et Luis María Carrero, où ce dernier l'appelle "hermanito", ajoutent une dimension personnelle à cette enquête. Cela soulève des interrogations sur la transparence des nominations dans les institutions publiques.

Les prochaines étapes de l'enquête

Ce vendredi, Cristina de Frutos témoigne, tandis que d'autres sont convoqués en tant qu'imputés. La juge a demandé à la Garde Civile de localiser et de remettre les documents nécessaires pour avancer dans l'enquête. La situation reste tendue alors que les témoins et les accusés se préparent à faire face aux questions de la justice.

Cette affaire met en lumière des pratiques potentiellement corrompues au sein des administrations publiques. Les résultats de cette enquête pourraient avoir des répercussions significatives sur la confiance du public dans les institutions.

Conclusion

En résumé, l'affaire autour de David Sánchez et des allégations de traitement de faveur soulève d'importantes questions sur l'intégrité des processus de sélection au sein des institutions publiques. Les témoignages à venir, notamment celui de Cristina de Frutos, seront cruciaux pour déterminer les responsabilités et l'issue de cette affaire.

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