Le président russe Vladimir Poutine pourrait "violer" un accord de paix avec l'Ukraine si celui-ci n'est pas défendu, a déclaré Sir Keir Starmer. Cette déclaration a été faite après une réunion de hauts responsables militaires à Londres, soulignant l'importance de la sécurité dans tout accord.
Le Premier ministre britannique a affirmé que tout accord visant à mettre fin aux hostilités entre la Russie et l'Ukraine ne serait "durable" que s'il y avait des arrangements de sécurité en place. Il a insisté sur le fait que ces mesures de sécurité doivent être mises en œuvre avant l'accord final.
Lors d'une visite à une base militaire à Northwood, au nord-ouest de Londres, Sir Keir a mentionné que plus de 20 pays étaient réunis pour discuter des propositions de déploiement de troupes en Ukraine. Cela vise à garantir la sécurité du pays dans le cadre de tout accord de paix.
Sir Keir a déclaré que le Royaume-Uni et ses alliés passaient d'une impulsion politique à une planification militaire. Il a souligné la nécessité d'agir rapidement avant qu'un accord ne soit conclu. "Un accord sans soutien est voué à l'échec", a-t-il averti.
Le secrétaire à la Défense, John Healey, a participé à cette réunion fermée avec des leaders militaires de ce que Sir Keir appelle la "coalition des volontaires". Cette coalition a été formée suite à un sommet impliquant 26 pays plus tôt ce mois-ci.
Les sources diplomatiques indiquent que le potentiel déploiement de troupes devrait être décrit comme une "force de réassurance" plutôt qu'une "force de maintien de la paix". Cela reflète une approche proactive pour garantir la sécurité de l'Ukraine.
Sir Keir a également mentionné que les discussions se concentraient sur la manière de "protéger les cieux, les mers et les frontières" de l'Ukraine, renforçant ainsi l'importance d'une défense solide.
Lors d'une visite en Norvège, le président ukrainien Zelensky a déclaré que la Russie "doit cesser de faire des demandes inutiles qui prolongent la guerre". Cette déclaration souligne l'urgence d'un règlement pacifique.
Des appels entre le président américain, Donald Trump, Poutine et Zelensky n'ont pas réussi à produire le cessez-le-feu de 30 jours envisagé par la Maison Blanche. Zelensky a annoncé que des responsables ukrainiens rencontreraient leurs homologues américains en Arabie Saoudite la semaine prochaine.
La situation en Ukraine reste tendue, avec des enjeux de sécurité cruciaux à l'horizon. La déclaration de Sir Keir Starmer met en lumière la nécessité d'une planification militaire sérieuse et d'un soutien international pour garantir la paix. Le chemin vers un accord durable semble encore semé d'embûches.