Il y a six jours, Donald Trump et Vladimir Poutine ont eu une conversation téléphonique. Le président américain, qui a souvent insulté et humilié les Ukrainiens, n'a pas réussi à obtenir un cessez-le-feu de la part de son homologue russe. Malgré cela, il a célébré les longues discussions avec Poutine comme un succès diplomatique.
Le Kremlin a non seulement évité de s'engager, mais a également boycotté une rencontre de haut niveau à Istanbul. De plus, il a complètement changé la narrative, affirmant qu'un accord total devait être atteint selon ses exigences avant de stopper l'invasion. Cette position démontre que la communauté internationale n'a pas d'impact sur ses décisions.
Trump, qui a toujours soutenu Poutine, n'est pas satisfait de la situation actuelle. Il avait promis de mettre fin à la guerre dès le premier jour de son mandat. Cependant, après quatre mois, aucun progrès n'a été réalisé. Son équipe envisage même de se retirer, une tactique négociatrice peu conventionnelle.
Au lieu de mettre la pression sur l'agresseur, Trump semble se retourner contre les victimes, suggérant que si Moscou ne prend pas la situation au sérieux, les États-Unis se désengageront. Cette approche pourrait, en réalité, encourager le Kremlin à intensifier ses efforts.
Ce dimanche, Trump a élevé le ton pour la première fois. Depuis un aéroport du New Jersey, il a exprimé son mécontentement de manière très visible. En raison du bruit des hélicoptères, ses mots étaient presque en cri, révélant une furie palpable. Il a déclaré : "Je ne suis pas content de ce que fait Poutine. Il tue beaucoup de gens."
Il a ajouté qu'il était surpris par le comportement de Poutine, affirmant : "Je ne sais pas ce qui lui arrive. Je le connais depuis longtemps, mais il lance des roquettes sur des villes." Ses déclarations montrent une préoccupation croissante face aux actions russes.
Interrogé sur la possibilité d'imposer de nouvelles sanctions à la Russie, Trump a répondu "bien sûr", sans donner plus de détails. Il a promis cela à plusieurs reprises, mais n'a jamais mis ses promesses en œuvre. Cela soulève des questions sur sa détermination à agir.
Le général Keith Kellogg, envoyé spécial de la Maison Blanche pour la guerre en Ukraine, a également exprimé son indignation. Il a qualifié les attaques en cours de "claire violation" des Protocoles de Genève, appelant à un cessez-le-feu immédiat.
Les récents échanges entre Trump et Poutine soulignent une tension persistante et une complexité croissante dans le conflit ukrainien. Malgré les promesses et les déclarations, le chemin vers la paix semble encore lointain. Les actions futures des États-Unis et de la Russie seront cruciales pour déterminer l'évolution de cette situation.