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Zelensky interroge Poutine à Istanbul jeudi : "J'espère que la Russie ne trouvera plus d'excuses"

Publié le : 12 mai 2025

Introduction

Vladimir Putin a récemment fait une déclaration audacieuse, défiant l'Ukraine à engager des négociations face à face à Istanbul. À plus de 1h30 du matin à Moscou, il a exprimé sa volonté de discuter d'une paz durable et de traiter les causes profondes du conflit. Cette annonce survient alors que la pression internationale augmente sur la Russie.

Appel à la négociation

Le président ukrainien, Volodimir Zelenski, a répondu en appelant à un cessez-le-feu et a exprimé sa disponibilité pour rencontrer Putin à Istanbul. Cela fait suite à une demande publique de Donald Trump, qui a exhorté Zelenski à accepter l'offre de négociation. Zelenski a déclaré qu'il espérait que le cessez-le-feu commence lundi pour faciliter les discussions diplomatiques.

Dans un contexte de tensions croissantes, Trump a insisté sur l'importance de cette rencontre pour déterminer si un accord est possible. Il a affirmé que la Russie ne cherchait pas seulement un cessez-le-feu, mais voulait engager des discussions sérieuses pour mettre fin à la violence en Ukraine.

Conditions de négociation

Putin a proposé que les autorités de Kiev reprennent les négociations sans conditions préalables, suggérant de commencer le 15 mai à Istanbul. Il a également mentionné sa prochaine conversation avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, pour discuter de la possibilité de ces pourparlers. Selon lui, le monde a besoin d'une paz durable et non de conflits incessants.

Malgré cela, les concessions de la part de la Russie restent limitées. En juin 2024, Putin a insisté sur le fait qu'Ukraine devait renoncer à ses ambitions d'adhésion à l'OTAN et retirer ses troupes des régions contestées. Les discussions de paix envisagées tiendraient compte d'un brouillon d'accord de 2022, où l'Ukraine devrait accepter une neutralité permanente en échange de garanties de sécurité.

Réactions internationales

Les puissances européennes ont réagi en exigeant un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, menaçant de nouvelles sanctions contre la Russie si cette demande n'était pas satisfaite. Putin a rejeté ces demandes, affirmant que ce n'était pas la Russie qui avait rompu les négociations en 2022, mais Kiev. Il a proposé de relancer les discussions sans conditions préalables.

Le président français, Emmanuel Macron, a critiqué la proposition de Putin, la jugeant insuffisante tant que l'invasion continue. Macron a souligné que les négociations ne devraient pas se dérouler pendant les opérations militaires, insistant sur la nécessité d'un cessez-le-feu inconditionnel avant toute discussion.

Perspectives d'avenir

Putin a exprimé sa conviction que les relations avec l'Europe pourraient être restaurées à l'avenir, même avec ceux qui adoptent une attitude anti-russe. Il a souligné l'importance de la présence des dirigeants mondiaux lors des célébrations du Jour de la Victoire à Moscou, reconnaissant la pression à laquelle ils font face.

Alors que les tensions persistent, la proposition de Putin a déjà commencé à diviser les opinions entre les États-Unis et l'Europe. L'issue de ces négociations pourrait avoir des implications profondes pour l'avenir de la région.

Conclusion

La situation entre Russie et Ukraine reste complexe et tendue. Les appels à la négociation sont cruciaux, mais les conditions posées par chaque partie compliquent le processus. La communauté internationale continue de surveiller de près les développements, espérant une solution pacifique au conflit.

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