Le Premier ministre britannique, Sir Keir Starmer, a déclaré que son gouvernement est engagé dans "une bataille pour l'âme du pays" face à Reform UK. Lors d'un discours, il a présenté de nouvelles mesures pour lutter contre l'immigration illégale.
Sir Keir a affirmé que le choix politique déterminant de notre époque se situe entre le centre-gauche et "la politique de la rancœur prédatrice". Il a suggéré que les politiciens de gauche ont été "mal à l'aise" en parlant de l'immigration illégale.
Il a insisté sur le fait que les partis ne peuvent pas réussir sans sécuriser leurs frontières. Sir Keir souhaite que la période précédant les prochaines élections soit "un affrontement ouvert entre le Parti travailliste et Reform", ce dernier ayant progressé dans les sondages nationaux.
Lors de son discours au Global Progress Action Summit à Londres, Sir Keir a attaqué les "mensonges" circulant sur le Royaume-Uni. Il a également moqué ceux qui dépeignent Londres comme "le désert de l'anarchie".
Ces commentaires interviennent peu après que le président américain Donald Trump ait affirmé que Londres avait "changé" et allait "adopter la loi de la charia". Sir Keir a souligné qu'il est temps pour les démocrates sociaux de confronter directement les défis et les mensonges présents dans nos sociétés.
Sir Keir a déclaré : "Il y a des versions dans tous vos pays où des lieux et des communautés sont dépeints de manière très éloignée de la réalité." Il a évoqué une infrastructure industrialisée de rancœur qui influence la perception des citoyens.
Le Premier ministre a annoncé qu'il y a "une bataille pour l'âme de ce pays" concernant le type de nation que nous souhaitons être. Il a ajouté que la division toxique avec Reform repose sur une politique de rancœur.
Un porte-parole de Reform UK a déclaré que pendant des décennies, les Britanniques ont été trahis par le Parti travailliste et les Conservateurs. Selon lui, les électeurs ont voté pour des impôts plus bas et un contrôle de l'immigration, mais les deux partis ont agi à l'opposé.
Le leader du Parti vert, Zack Polanski, a critiqué Sir Keir, affirmant qu'il utilise l'immigration comme une distraction des autres problèmes du pays. Il a noté que les politiciens parlent de ce sujet de manière déshumanisante.
Sir Keir Starmer a mis en garde contre la croyance toxique d'une lutte violente pour la nation. Il a souligné que ce discours dangereux pourrait mener à des conséquences graves, et il a appelé à une réflexion sur la manière dont nous abordons ces questions.