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"Offensif et faux : le bureau du Premier ministre de l'Alberta dément que Smith ait incité les États-Unis à intervenir dans les élections fédérales"

Publié le : 24 mars 2025

Déni des accusations d'ingérence

Le bureau de la première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, a vigoureusement rejeté les accusations selon lesquelles elle aurait demandé aux États-Unis d'interférer dans la politique fédérale canadienne. Ces accusations ont émergé suite à des commentaires qu'elle a faits lors d'une interview avec un média américain ce mois-ci.

Smith a exprimé le souhait que les responsables américains mettent en pause les tarifs jusqu'après les élections. Son interview avec Breitbart, un média américain de droite, a provoqué une onde de choc ce week-end.

Contexte des commentaires de Smith

Dans l'interview du 8 mars, Smith a déclaré que le Parti conservateur du Canada était en avance sur le Parti libéral dans les sondages avant la guerre commerciale. Cependant, la menace de "tarifs injustes" avait renforcé le soutien aux libéraux.

Elle a informé les responsables de l'administration américaine qu'elle espérait que "nous pourrions mettre les choses en pause" pour permettre à Canada de traverser l'élection. Smith a ajouté que le leader conservateur, Pierre Poilievre, était plus en phase avec l'agenda de l'administration Trump.

Réactions aux déclarations de Smith

Sam Blackett, le secrétaire de presse de Smith, a déclaré que toute suggestion selon laquelle elle aurait demandé une ingérence américaine était "offensive et fausse". Ces commentaires ont été faits avant que les libéraux n'élisent Mark Carney comme leader.

Smith a également mentionné que si Poilievre devenait premier ministre, les deux pays pourraient collaborer sur "un certain nombre de choses", soulignant qu'elle croyait qu'ils auraient une grande relation pendant que Poilievre et Trump seraient en fonction.

Stratégie tarifaire de Smith

Smith, à la tête du Parti conservateur uni de l'Alberta, a précédemment exprimé son soutien à Poilievre, mais a souligné que le Canada devait élire un premier ministre capable de travailler avec Trump. Elle a répondu à une question sur la volonté des Canadiens de voter pour un gouvernement conservateur.

Elle a affirmé que plus le conflit commercial durait, plus cela profitait aux libéraux. Smith a conclu en disant : "Mettons les choses en pause pour que nous puissions passer à travers une élection".

Conséquences potentielles des tarifs

Dans une déclaration séparée, Smith a indiqué qu'elle travaillait pour convaincre les responsables américains des dommages potentiels que les tarifs pourraient causer aux deux pays. Elle a plaidé pour un moratoire sur les tarifs jusqu'à ce que le Canada ait un nouveau gouvernement.

Elle a ajouté que les Canadiens décideraient finalement qui ils souhaitent voir diriger, tout en critiquant les politiques libérales qu'elle considère comme ayant affaibli le pays.

Conclusion

Les déclarations de Danielle Smith ont suscité des débats sur l'ingérence étrangère et les relations commerciales entre le Canada et les États-Unis. Alors que les élections fédérales approchent, les enjeux liés aux tarifs et aux relations internationales restent cruciaux pour les électeurs canadiens.

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