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Le Premier ministre français stupéfait après que sa fille a révélé avoir été victime d'abus dans une école touchée par un scandale

Publié le : 23 avril 2025

Révélations choquantes sur des abus à l'école

Le Premier ministre français, François Bayrou, a été profondément affecté par la révélation de sa fille aînée concernant des abus survenus dans une école catholique. Hélène Perlant, âgée de 53 ans, a affirmé qu'un prêtre à Notre-Dame de Bétharram l'avait battue lors d'un camp d'été à l'âge de 14 ans. Cette déclaration a suscité une attention croissante sur les abus physiques et sexuels qui se sont produits pendant des décennies.

Bayrou, qui était député local et ministre de l'Éducation à l'époque, a nié avoir eu connaissance des abus dont les élèves auraient été victimes depuis les années 1950 jusqu'en 2010. Il doit témoigner le mois prochain devant une enquête parlementaire.

Les allégations d'Hélène Perlant

Dans une interview accordée à Paris Match, Hélène Perlant a décrit des détails troublants de son expérience. Elle a déclaré que le prêtre l'avait "attrapée par les cheveux" et l'avait traînée sur le sol, la frappant et la frappant au ventre. Elle a partagé qu'elle était restée "humide et roulée en boule dans son sac de couchage" toute la nuit après l'incident.

Elle a expliqué son silence pendant 30 ans, affirmant que l'environnement à Bétharram était semblable à celui d'une secte, exerçant une pression psychologique sur les élèves. Cette atmosphère de silence a contribué à cacher des abus graves.

Le contexte de l'école Notre-Dame de Bétharram

Notre-Dame de Bétharram, renommée Le Beau Rameau en 2009, est une école primaire et secondaire située à environ 25 km de Pau. François Bayrou, qui envoie trois de ses enfants dans cette école, a été maire de Pau depuis 2014. Les allégations d'abus ont été signalées depuis les années 1990, mais une enquête de 1996 a conclu que l'école n'était pas un endroit où les élèves étaient brutalement traités.

Malgré cela, des accusations ont continué à émerger, culminant en 2023 avec la création d'un groupe Facebook pour les victimes. Cela a conduit à environ 200 plaintes, dont près de la moitié concernent des violences sexuelles, y compris des viols par deux prêtres.

Les répercussions politiques

Le scandale a pris une ampleur nationale, mettant une pression supplémentaire sur le gouvernement déjà fragile de Bayrou. En tant que ministre de l'Éducation dans les années 1990, il était en première ligne lorsque les premiers rapports d'abus ont émergé. Hélène Perlant a également partagé son récit avec Alain Esquerre, un défenseur des victimes.

Le Premier ministre a déclaré que le fait de ne pas avoir su et que de tels abus aient eu lieu est "presque insupportable" pour lui. Il a souligné que, en tant que fonctionnaire, il pense d'abord aux victimes.

Conclusion

Cette affaire met en lumière des abus graves au sein d'une institution éducative. Les révélations d'Hélène Perlant et d'autres victimes soulignent la nécessité d'une transparence et d'une justice dans des situations d'abus. Le chemin vers la guérison et la reconnaissance des victimes est encore long, mais il est essentiel pour avancer.

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