
Emiliano García-Page a exprimé son inquiétude concernant les déclarations du procureur Ignacio Stampa. Ce dernier a mentionné dans sa plainte que Leire Díez, la fontanera du PSOE, avait été contactée pour des raisons liées à une décision de Pedro Sánchez.
Le président de Castilla-La Mancha a reconnu, face à la presse, que cette situation est préoccupante. Il a fait ces remarques lors d'un hommage à José Enrique Serrano, ancien directeur de cabinet de Felipe González et José Luis Rodríguez Zapatero.
Page a souligné que non seulement les votants socialistes, mais tous les Espagnols ont besoin de clarifications sur ces affaires. Il a mentionné que des situations incompréhensibles ont été générées par des personnes, certains agissant de manière inacceptable.
Il a également insisté sur le fait que les nouvelles qui circulent quotidiennement ne sont pas à la hauteur des attentes des citoyens. Cela reflète une crise de confiance envers les institutions.
Malgré les révélations, Page a affirmé qu'il maintenait sa confiance dans le PSOE. Il a évoqué les déclarations d'un ancien gérant et d'une secrétaire de la sede de Ferraz concernant des paiements en espèces à José Luis Ábalos.
Il a précisé que si le PSOE a commis des erreurs, cela provient de sa confiance envers des personnes qui, plutôt que de soutenir le parti, ont agi dans leur propre intérêt.
Le baron, moins aligné avec la direction de Ferraz, a déclaré qu'il serait surpris que des actes illégaux aient été commis. Selon lui, cela porterait atteinte à la réputation d'un parti qui ne le mérite pas.
Il a ajouté que cela constituerait un abus inacceptable et nuirait à l'image du PSOE, qui doit rester un acteur politique respecté.
En somme, les préoccupations d'Emiliano García-Page soulignent un besoin urgent de transparence et de responsabilité au sein du PSOE. Les révélations récentes nécessitent une réflexion sérieuse sur la direction et les pratiques du parti.