Jo Alpes 2030 : « Je ne suis pas candidat », Michel Vion clarifie sa position sur la présidence du COJO

Michel Vion se retire de la présidence du Cojo

Michel Vion, le secrétaire général de la Fédération internationale de ski, a annoncé mardi qu’il n’était pas candidat pour présider le futur comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver de 2030 dans les Alpes françaises. Cette décision intervient après le retrait de Martin Fourcade.

Lors d'une déclaration à des médias français, Vion a précisé : « Mon nom a circulé, c’est vrai. On m’a demandé de me positionner, et j’ai dit que j’étais prêt à y réfléchir. » Cependant, il a rapidement clarifié sa position en affirmant qu’il n’était « pas disponible » pour ce rôle.

Les autres candidats en lice

Des personnalités reconnues, telles qu’Edgar Grospiron et Nathalie Péchalat, ont également manifesté leur intérêt pour la présidence du Cojo. Vion a souligné qu’avec ces candidatures, il ne souhaitait pas se porter candidat. Il a déclaré : « Moi je ne suis pas candidat et pas disponible. »

Michel Barnier, ancien Premier ministre, a mentionné avoir reçu « huit à neuf candidatures » pour la présidence, sans dévoiler les noms. La date limite pour soumettre les candidatures était fixée à lundi soir.

Les tensions autour de la création du Cojo

La création du comité d’organisation pour les JO d’hiver 2030 a été marquée par des tensions, notamment avec le retrait de Martin Fourcade, initialement favori pour la présidence. Ce dernier, soutenu par l’État et le CIO, n’a pas réussi à obtenir le soutien des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Vion a exprimé son regret face à ce retrait, affirmant : « Je le déplore personnellement. Je pense que c’était la bonne personne, ça c’est sûr. » Malgré les défis, il reste optimiste quant à l’avenir du comité.

Les attentes du CIO

Le CIO a déclaré attendre avec impatience l’organigramme du Cojo, dont le lancement est prévu le 18 février. Vion a ajouté qu’il y avait une urgence à avancer, mais il est convaincu que le processus se déroulera bien, quel que soit le choix final.

Il a conclu en affirmant : « Je suis persuadé que tout ira bien, qu’on choisisse les uns ou les autres, ça fonctionnera. »

Conclusion

La présidence du Cojo pour les JO d’hiver 2030 est un sujet de grande importance, surtout avec les récents développements. Michel Vion a clairement indiqué qu’il ne se lancera pas dans cette course, laissant place à d’autres candidats. L’avenir de l’organisation dépendra des décisions à venir et du soutien des différentes parties prenantes.