Un agent kényan tué dans une attaque à l'arc à flèches à la porte de la résidence du président

Un policier kényan tué dans une attaque à la flèche

Un policier kényan, en poste à l'une des portes de la résidence officielle du président à Nairobi, a été tué après avoir été touché par une flèche. Les autorités ont confirmé cet incident tragique, soulignant la gravité de la situation sécuritaire autour de la résidence présidentielle.

Détails de l'attaque

Selon les policiers, un homme de 56 ans, armé d'un arc et de flèches, s'est approché des officiers à la porte de l'État. Malgré les ordres de surrender, il a avancé et a tiré sur le PC Ramadhan Matanka, le touchant aux côtes. Ce dernier a été transporté d'urgence à l'hôpital, mais a succombé à ses blessures pendant le traitement.

Cette attaque soulève des interrogations sur les lacunes de sécurité dans un lieu aussi bien protégé que la résidence présidentielle. Le corps du policier est actuellement à la morgue, et une autopsie est prévue pour déterminer les circonstances exactes de sa mort.

Réactions et enquête

Les médias locaux rapportent que le policier décédé faisait partie des équipes chargées de filtrer les véhicules entrant dans l'État. L'assaillant, qui se serait déguisé en sans-abri, a été arrêté après l'attaque. Des images diffusées par la chaîne de télévision NTV montrent un homme menotté, visiblement blessé, étant transporté vers l'hôpital.

Le porte-parole de la police, Muchiri Nyaga, a condamné cet acte odieux et a salué la réponse rapide des officiers, qui a permis d'éviter d'autres blessures. Il a également présenté ses condoléances à la famille du policier, soulignant qu'il avait "payé le prix ultime dans l'exercice de ses fonctions".

Conséquences et prochaines étapes

Une enquête est en cours pour établir le mobile de l'attaque. L'homme arrêté devrait comparaître devant le tribunal plus tard dans la journée, selon les informations des médias locaux. Cette affaire soulève des préoccupations croissantes concernant la sécurité des lieux sensibles au Kenya.

Les autorités doivent maintenant examiner les mesures de sécurité en place pour protéger les officiers et les espaces stratégiques. La situation met en lumière les défis persistants en matière de sécurité dans le pays.

Conclusion

Cette tragédie met en évidence les risques auxquels sont confrontés les agents de police au Kenya. La perte du PC Ramadhan Matanka rappelle l'importance de renforcer la sécurité autour des institutions clés. Les autorités doivent agir rapidement pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l'avenir.