
Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a été arrêté par des hommes armés, selon des sources gouvernementales rapportées par la BBC. Cette arrestation a eu lieu après que des coups de feu ont été entendus près du palais présidentiel.
Des témoins dans la capitale, Bissau, ont signalé des tirs vers 13h00 GMT, mais il n'était pas immédiatement clair qui était impliqué dans la fusillade. Ces événements surviennent trois jours après une élection présidentielle où le principal candidat de l'opposition a été disqualifié.
Les résultats de l'élection étaient attendus jeudi, et tant Embaló que son rival le plus proche, Fernando Dias, ont revendiqué la victoire. Ce climat d'incertitude politique a provoqué une forte agitation au sein de la population.
À la suite des coups de feu, des centaines de personnes, à pied et en véhicule, ont fui en quête de refuge, selon l'agence de presse AFP. La Guinée-Bissau, avec une population de moins de deux millions d'habitants, est l'un des pays les plus pauvres du monde.
La Guinée-Bissau, ancienne colonie portugaise, a connu neuf coups d'État ou tentatives de coups d'État depuis 1980. Les tensions politiques sont exacerbées par les tentatives d'renversement d'Embaló, dont la plus récente a eu lieu en décembre 2023.
La situation actuelle soulève des inquiétudes quant à la stabilité du pays et à l'avenir de sa gouvernance. Les événements en cours sont suivis de près par la communauté internationale.
Cette arrestation du président de la Guinée-Bissau marque un tournant critique dans l'histoire politique du pays. Les conséquences de ces événements pourraient avoir des répercussions durables sur la stabilité régionale et sur la vie des citoyens. La situation reste à surveiller de près alors que de nouvelles informations émergent.