
Félix Bolaños a récemment mis en lumière la tension au sein de l'Exécutif lors d'une session de contrôle au Sénat. En effet, il a eu un échange tendu avec le président du Sénat, Pedro Rollán. Ce dernier l'a interpellé sur une question relative à la corruption, ce qui a entraîné une escalade des tensions.
Le ministre de la Présidence, de la Justice et des Relations avec les Cortes a accusé Rollán d'adopter un comportement partisan. Il a souligné que le président du Sénat utilise son poste pour défendre Vox, insinuant que le PP et Vox ne font qu'un. Cette confrontation est rare et a surpris de nombreux observateurs.
La dispute a débuté suite à une question posée par la sénatrice de Vox, Paloma Gómez, sur les scandales de corruption touchant le gouvernement. Au lieu de répondre directement, Bolaños a choisi de critiquer le PP et Vox pour leur accord en Communauté Valencienne. Cela a déclenché l'ire de Rollán qui a demandé au ministre de se concentrer sur la question posée.
Lorsque Rollán a tenté de recentrer le débat, Bolaños a réagi avec ironie. Il a remercié le président pour son intervention, ce qui a été perçu comme une provocation. Rollán a rétorqué qu'il avait le droit d'intervenir à tout moment, ce qui a ajouté à la tension de l'échange.
Bolaños a ensuite attaqué Rollán en affirmant qu'il ne respectait pas l'impartialité requise de la présidence. Il a déclaré : "Je sais que la présidence de cette Chambre doit être impartiale, ce que vous n'êtes pas." Cette accusation a été particulièrement forte, car elle remet en question l'intégrité du président du Sénat.
Il a poursuivi en remerciant Rollán pour sa défense de Vox, soulignant ainsi l'alignement entre le PP et Vox. Ces déclarations ont provoqué un silence dans l'assemblée, les autres sénateurs prenant note de l'accusation directe.
Malgré les accusations, Rollán a choisi de ne pas prolonger la confrontation. Il a simplement poursuivi la session avec la prochaine question, laissant Bolaños avec ses accusations sans réponse immédiate. Cet incident met en lumière les tensions croissantes au sein du gouvernement et la polarisation des débats au Sénat.