Dans une semaine, François Bayrou présentera son rapport sur le budget. En attendant, les réunions politiques s'intensifient à Bercy, Matignon et même à l'Élysée. Cette période est cruciale pour la France, qui traverse une configuration politique inédite depuis un an.
Emmanuel Macron, en tant que président, cumule plusieurs rôles : patron des armées, diplomate en chef et inspecteur des travaux inachevés. Ce lundi, il a invité son Premier ministre et sept membres du gouvernement à un déjeuner pour discuter des pistes budgétaires pour 2026.
Lors de cette rencontre, le chef de l'État a surtout écouté sans vraiment arbitrer. Il a cependant rappelé son credo : défendre la politique de l'offre, ce qui signifie en clair, ne pas augmenter les impôts.
Une source gouvernementale a confié que « le plus technique, c’est toujours le président ». Cela souligne l'importance de son rôle dans les décisions finales. Un conseiller de Bercy a également noté que Macron est plus enclin à prendre des risques que Bayrou.
Ce conseiller craint un refus d'obstacles de la part d'un Premier ministre qui souhaite conserver son poste, quoi qu'il en coûte. Cette dynamique pourrait influencer les décisions budgétaires à venir.
Mardi prochain, lors d'une conférence de presse prévue à 16 heures, le Premier ministre dévoilera les 40 milliards d'euros d'économies nécessaires. Les deux ministres de Bercy espèrent que ces économies seront respectées et que les objectifs budgétaires seront atteints.
Cette annonce sera cruciale pour la politique économique du pays et pour les attentes des citoyens. Le gouvernement devra naviguer habilement entre les exigences budgétaires et les besoins sociaux.
En somme, la préparation du budget 2026 est un exercice délicat pour le gouvernement français. Avec Emmanuel Macron à la barre, les discussions promettent d'être intenses. Les décisions à venir auront un impact significatif sur l'économie et la politique fiscale du pays.