Les médias cherchent souvent à anticiper les nouvelles, mais cela peut parfois mener à des erreurs. C'est ce qui s'est passé lors de la cérémonie d'investiture de Daniel Noboa, qui deviendra président de l'Équateur. Initialement, la présence du Roi d'Espagne était attendue, comme c'est habituel dans de tels événements en Amérique latine.
Ce samedi, Daniel Noboa prêtera serment au Palais législatif de Quito. La presse avait largement annoncé la présence de Don Felipe, mais c'est finalement Francina Armengol, la présidente du Congrès, qui représentera l'Espagne. Elle est arrivée à Quito vendredi, tandis que le Roi assistera à un événement familial important.
Ce choix a suscité des interrogations, d'autant plus qu'Ecuador traverse une période politique délicate. Noboa a exprimé son désir de renforcer les relations bilatérales avec l'Espagne, ce qui rendait la présence du Roi encore plus significative.
Historiquement, les monarques espagnols ont joué un rôle actif dans les relations diplomatiques avec l'Amérique latine. Depuis 1976, Juan Carlos I a établi des liens forts, et son successeur, Felipe VI, a continué cette tradition en assistant à de nombreuses investitures de présidents.
Felipe VI a déjà assisté à plus de 70 cérémonies de ce type. Cependant, il a également dû faire face à des situations délicates, comme lors de l'investiture de Gabriel Boric au Chili, où des critiques ont été émises sur sa ponctualité.
Les rencontres entre Felipe VI et Daniel Noboa ont été fréquentes. En janvier dernier, Noboa a participé à la Feria Internacional de Turismo à Madrid. Plus récemment, il a été reçu à Zarzuela pour une réunion de travail, soulignant l'importance des liens entre les deux pays.
Malgré ces interactions, Noboa n'a pas pu rencontrer le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, à cause d'une panne d'électricité qui a touché l'ensemble du pays. Cela montre les défis logistiques auxquels les dirigeants peuvent être confrontés.
La situation actuelle met en lumière les dynamismes politiques et diplomatiques entre l'Espagne et l'Équateur. Bien que la présence du Roi ait été attendue, le choix de Francina Armengol souligne l'importance des institutions et des relations bilatérales. L'avenir des relations entre les deux nations dépendra de la capacité à naviguer dans ces complexités.