Le chef de la lutte en Inde, Brij Bhushan Sharan Singh, a été acquitté dans une affaire de harcèlement sexuel impliquant une lutteuse mineure. Cette décision a été rendue par un tribunal à Delhi, qui a accepté un rapport de la police recommandant l'annulation des charges.
En 2023, Singh a été accusé de harcèlement sexuel par une lutteuse mineure ainsi que par six femmes adultes. Ces accusations ont été largement médiatisées, provoquant des manifestations de la part des lutteurs indiens.
Les lutteurs ont protesté vigoureusement, notamment lorsque la police a tenté d'arrêter leur marche vers le nouveau bâtiment du parlement indien. Des images montrant des athlètes de haut niveau, comme Sakshi Malik et Bajrang Punia, ont circulé, suscitant une forte réaction du public.
Le Comité International Olympique (CIO) a exprimé son indignation face au traitement réservé aux lutteurs. Ils ont appelé à une enquête impartiale sur les plaintes déposées par les athlètes.
Le gouvernement de Narendra Modi a été critiqué pour son manque de réaction rapide face aux accusations, en raison de l'appartenance politique de Singh. Malgré cela, les lutteurs ont continué à faire pression pour que justice soit faite.
Après des semaines de tension, la lutteuse mineure a finalement retracté ses déclarations et retiré ses accusations. Cette décision a suscité des doutes quant à la pression exercée sur elle pour agir ainsi.
Des témoins, dont la lutteuse Sakshi Malik, ont affirmé que la jeune athlète avait été pressée de retirer ses plaintes. Singh, de son côté, a maintenu son innocence, laissant la justice suivre son cours.
La décision du tribunal de Delhi d'annuler les charges contre Singh soulève des questions sur le traitement des accusations de harcèlement en Inde. Bien que certaines accusations aient été retirées, d'autres restent en cours, et le débat sur la justice et la responsabilité continue d'être d'actualité.