Après une défaite marseillaise à Auxerre (0-3), le président de l’OM, Pablo Longoria, a exprimé des critiques sévères envers l’arbitrage. Il a même évoqué une « vraie corruption », ce qui a suscité une vive réaction. Le syndicat des arbitres a dénoncé ses propos, promettant des actions légales.
L’arbitre Jérôme Brisard a annoncé que lui et ses collègues déposeraient une plainte pour diffamation. Cette décision fait suite aux polémiques récentes concernant l’arbitrage en Ligue 1. Les arbitres prévoient également un recours collectif en soutien à Jérémy Stinat, victime d'une intrusion.
Longoria risque une longue suspension, dont la durée sera déterminée par la commission de discipline de la Ligue de football professionnelle (LFP). Selon l’article 4 du règlement disciplinaire, un comportement excessif peut entraîner jusqu'à trois matchs de suspension.
Les articles suivants du règlement prévoient des sanctions plus sévères. Par exemple, l’article 6 sanctionne les comportements injurieux par huit matchs de suspension. De plus, l’article 8 traite des comportements intimidants, pouvant mener à une suspension de cinq mois.
Dans le passé, plusieurs présidents ont été lourdement sanctionnés. Waldemar Kita a été suspendu deux mois pour des critiques sur l’arbitrage en 2020. Jean Pierre Caillot a également écopé de trois mois et demi de suspension pour des propos après un match.
Une suspension entraîne de sérieuses conséquences. Cela inclut l'interdiction de se présenter sur le banc de touche, de fréquenter les vestiaires des officiels, et de représenter son club dans les instances. Ces sanctions ne sont donc pas à prendre à la légère.
Les déclarations de Longoria mettent l'OM dans une situation délicate. Les sanctions potentielles pourraient avoir des répercussions importantes sur la saison à venir. L’arbitrage en Ligue 1 est au cœur des débats, et cette affaire pourrait marquer un tournant significatif.