Michel-Édouard Leclerc ne souhaite pas devenir Président de la République et préfère rester « indépendant »

Michel-Édouard Leclerc et la Politique

Le 10 avril 2024, à Ivry-sur-Seine, Michel-Édouard Leclerc a affirmé qu'il ne souhaite pas un rôle institutionnel. Sur son site Internet, il a démenti les rumeurs concernant une éventuelle candidature à la présidentielle de 2027. « Je n’ai jamais affiché de telles intentions ! » a-t-il déclaré fermement.

Il a précisé : « Je ne brigue pas un rôle institutionnel, ni à rentrer dans un parti. Je veux rester indépendant ». Malgré les pressions, il reste clair sur ses intentions. « Je ne suis ni fasciné ni attiré par le pouvoir. C’est pas ma came », a-t-il ajouté.

Analyse de la Situation Économique

Dans son message, Leclerc a abordé la question du pouvoir d’achat. Il a exprimé son indignation face à la politique budgétaire actuelle. « Demander à des salariés qui gagnent 1 900 euros par mois de travailler plus pour équilibrer les comptes publics, c’est quand même du délire, non ? » a-t-il souligné.

Il a également critiqué l'absence de réformes sur les dépenses publiques. « Je suis, comme beaucoup de Français, outré que la politique budgétaire soit l’horizon unique de nos projets collectifs », a-t-il déclaré, soulignant l'importance d'une défense affirmée du pouvoir d’achat.

Critique de l'Administration Américaine

Leclerc a exprimé son désaccord avec les choix politiques de Donald Trump et J.D. Vance. Il a dénoncé les coupes dans l’administration publique par Elon Musk, qui a brièvement intégré l'administration présidentielle. « Notre Europe est attaquée par un Trump impulsif et un Vance arrogant », a-t-il averti.

Il a ajouté : « Lécher les bottes d’un Musk qui licencie à la tronçonneuse : non merci, pas pour moi ! ». Cette déclaration montre son engagement à défendre les intérêts des travailleurs et des entreprises européennes.

Appel à l'Action pour l'Avenir

Leclerc a plaidé pour une relance de l’ascenseur social par la rémunération du travail. Il a également appelé à une écologie non punitive, en proposant des solutions partagées. « Ce qui compte, ce n’est pas d’être Roi, mais de bâtir le Royaume », a-t-il cité, en référence à André Malraux.

Il a conclu en affirmant : « Ça, c’est tout moi : être utile, apporter sa pierre ». Cette déclaration résume son approche pragmatique et son désir de contribuer positivement à la société.

Conclusion

Michel-Édouard Leclerc se positionne clairement en tant qu'indépendant, loin des jeux de pouvoir. Son analyse critique de la situation économique et politique actuelle souligne son engagement pour le pouvoir d’achat et la défense des travailleurs. Sa vision d'un avenir meilleur repose sur des principes d'équité et de responsabilité.