Il y a dix ans, Emiliano García-Page a prêté serment en tant que président de Castilla-La Mancha. Aujourd'hui, une décennie plus tard, les sondages indiquent qu'il pourrait remporter à nouveau les élections. En effet, il est le seul des dirigeants socialistes à gouverner avec une majorité absolue.
Malgré les turbulences internes de son parti, causées par des affaires de corruption impliquant deux secrétaires, García-Page semble bien positionné. Sa stratégie de se distancer de la ligne officielle du parti a porté ses fruits dans une région où le PP n'a gouverné que de 2011 à 2015.
Le dernier avertissement de García-Page à Pedro Sánchez souligne que ceux qui ont été au cœur des scandales ne peuvent pas se présenter comme des victimes. Il a fait référence à des individus impliqués dans des affaires criminelles, affirmant qu'ils ont joué un rôle déterminant dans leurs parcours politiques.
Selon une récente enquête du CIS, réalisée en mars, García-Page obtiendrait 43,9 % des voix. En 2023, il avait déjà atteint 45 %. Son équipe souligne qu'il est le seul président à dépasser le 40 % d'intentions de vote directe.
García-Page est le président en fonction depuis le plus longtemps parmi les communautés autonomes. Il devance son rival socialiste de plus de 10 points dans les intentions de vote. Cela démontre sa solidité politique malgré les défis.
De son côté, le leader du PP en Castilla-La Mancha, Paco Núñez, a exhorté le baron du PSOE à profiter du Comité Fédéral du parti pour demander la démission de Sánchez. Il a rappelé que Sánchez a toujours prétendu être autonome.
Emiliano García-Page continue de naviguer dans un paysage politique complexe tout en maintenant sa popularité. Les défis internes de son parti pourraient influencer sa stratégie, mais son succès électoral semble probable. La dynamique actuelle laisse entrevoir un avenir politique solide pour lui en Castilla-La Mancha.