Le président américain, Donald Trump, a réaffirmé une politique de « pression maximale » sur l'Iran. Cette décision, semblable à celle de son premier mandat, vise à imposer des sanctions contre le pays pour son programme nucléaire. Trump a déclaré qu'il n'avait pas d'autre choix que de se montrer fort face à Téhéran.
En réponse, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a souligné que l'Iran ne cherchait pas à développer des armes nucléaires. Lors d'une réunion avec des diplomates étrangers, il a affirmé que cette affirmation pouvait être facilement vérifiée. L'Iran a récemment autorisé l'Agence internationale de l'énergie atomique à accroître ses inspections.
Massoud Pezeshkian a rappelé une fatwa de l'ayatollah Ali Khamenei, interdisant les armes atomiques. Il a précisé que massacrer des innocents n'est pas acceptable selon la doctrine de la République islamique d'Iran. Cette position vise à rassurer la communauté internationale sur les intentions pacifiques de l'Iran.
En dépit de cela, l'Iran a augmenté sa production d'uranium enrichi à 60 %, s'approchant des 90 % nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire. Cette escalade suscite des inquiétudes quant à la stabilité régionale et à la sécurité mondiale.
Depuis son entrée en fonction, Massoud Pezeshkian a exprimé son souhait d'engager un dialogue avec les États-Unis. Il espère notamment un allègement des sanctions qui pèsent sur son pays. Cependant, Donald Trump a menacé de raser l'Iran tout en se disant prêt à rencontrer son homologue pour discuter de la situation nucléaire.
Les États-Unis s'étaient retirés de l'accord international sur le nucléaire iranien en 2018. Cet accord avait été établi pour limiter les ambitions nucléaires de l'Iran en échange d'un allègement des sanctions. Depuis, l'Iran a progressivement renoncé à ses engagements, aggravant la crise économique et politique dans le pays.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a qualifié la politique de pression maximale de « nouvel échec ». Selon lui, cette approche a déjà montré ses limites lors du premier mandat de Trump. Les tensions entre les deux pays continuent d'augmenter, exacerbant les problèmes internes de l'Iran.
La situation économique de l'Iran se dégrade, avec une inflation galopante et une dépréciation de sa monnaie. Ces facteurs contribuent à un pouvoir politique de plus en plus contesté, rendant la situation encore plus complexe pour le gouvernement iranien.
Les tensions entre les États-Unis et l'Iran restent élevées, avec des implications majeures pour la sécurité régionale. Alors que Trump impose une pression maximale, l'Iran continue de défendre sa position sur le nucléaire. Le dialogue entre les deux nations semble essentiel pour éviter une escalade des conflits.